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14 juin 2015 7 14 /06 /juin /2015 22:19

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Des battements de leurs ailes, encore ce jour d'après midi, dans ce hall, d'un ici, quatre becs leurs tendus vers de la nourriture,

*levivre il faut qu'il mange, pour se maintenir en vie.

Tout en haut de l'escalier comme son tout en bas, les plantes généreuses en feuilles épanouies, les fleurs sont leurs pimpantes, un cyclamen triste qu'en feuilles s'égaie son pot blanc magnifique,

ce sont de bien bels restes, que cet ici, en là, *levivre peut scintiller encore quelques moments, parfois c'est bien plus dur quand des voix sont au loin,

mais c'est ici que se vit, les charmes du petit bourg, où comme il fait bon vivre, comme à Cambon en bords d'après midis, les veines de ces pierres mises par la main d'homme, des murets, des jardin, un goût de foin certain, après des gouttes de pluie, ici, *levivre donne vie à celui qui survit.

C'est belle gratitude que de dire merci, chaque matin levé, même si parfois plus lourd, quand de belles forces manquent, certains n'ont pas d'abris, de vivres, de vêtements. Ici dans little home, les placards d'abondance, et l'essentiel visé depuis toutes ces années, laissent une saveur tranquille, car comment vivre paisible quand tant manquent de tout, et qu'un luxe inutile peut bien trop envahir. C'est un choix volontaire que de *levivre ses simples, sa plume dans son encre et parfois ses gambades à la suivre, émue, cette belle douce et tendre parfois son regard lourd devant toutes ces folies que le monde expose.

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14 juin 2015 7 14 /06 /juin /2015 22:04

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Un silence immense, une solitude si pleine, les charmes d'une vie ses malgré tout tellement, le cœur se gonfle un peu, la pudeur de son être, il y a ces destins qui cadenassent une vie, et la liberté d'être se vit où elle se donne, dans l'instant belle grâce, la double peine d'une mère à porter trop de rôles, quand ses enfants vont mieux elle savoure quand même son amour de *levivre bien plus petit qu'en rêve.

Et s'étonner pourtant de cet apaisement, faut croire que tout ce chemin fut si fort nécessaire, pour ne pas en prendre un autre si rêvé si aimé.

*levivre ses merveilles dans ses plus petits moments c'est d'une force pure, si chargés des années.

La rose a cette robe douce, jupons ébouriffés, son cœur tendre et parfum embaume le séjour, sa valse sur sa tige donne à ce petit lieu l'effet d'être hors du temps, dans le baume d'une vie qui n'appartient qu'à elle dans ses secrets si vrais, si précieux, si de grâces, que le courroux du temps ne peut que s'incliner devant tant de souffrances. D'un pétale tombe une larme, c'est une révérence, et s'incliner ô temps même si cet ingrat a fait tant de fracas,

une vie cette intime qui n'appartient qu'à soi.

Et ce chemin devant, de le préparer doucement, de l'accompagner encore mon jeune homme autiste, puisque pas épargnée, un jour mes jours comptés, lui tomberont dessus, cet innocent des ans, comme fut le souhait de ce destin son tel.

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14 juin 2015 7 14 /06 /juin /2015 18:37

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C'est quand on n'en peut plus,

qu'on peut ce peu encore,

des ailes se poussent encore,

pour se voler vivant,

le précieux de la vie,

s'abandonne pas comme çà.

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14 juin 2015 7 14 /06 /juin /2015 13:29

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La solitude nous amène vers la plus simple lumière :
nous ne connaîtrons jamais d'autre perfection que celle du manque.
Nous n'éprouverons jamais d'autre plénitude que celle du vide,
et l'amour qui nous dépouille de tout est celui qui nous prodigue le plus.

.

.

Merci une fois encore à Christian Bobin, pour ses mots qui me vibrent.

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14 juin 2015 7 14 /06 /juin /2015 13:22

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Sa richesse essentielle

Au fond de ses pétites

Serties dans le blanc d' oeil

Et d'un regard vivant

Offrir de son intime

Du plus profond de soi

Devenu par les ans

Et quand la flamme devant

Se rallume et scintille

C'est le don d'un moment

Dans la grâce d'un jour

Pour avancer son cours

Sans trop se perdre dedans

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14 juin 2015 7 14 /06 /juin /2015 13:07

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On se sent riche de son goût de penser,

car par la volonté de remonter,

la pensée du goût de *levivre se retrouve,

ses légers doux sautillis et sourires,

qui font tant de biens,

Là!

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14 juin 2015 7 14 /06 /juin /2015 12:54

Après de turpitudes, comme elle est belle la campagne, sa force solitaire ses coquelicots pleins les champs sauvages, le sillon tout de haut, un petit café dans le bourg de St Etienne de Montluc, des gens, des vies, des regards,

*levivre.

Et quand les fèves bio de l'Esat de Vay sont excellentes, fondent sur le palais, quand leurs pommes de terre nouvelle donnent cette saveur de pas déjà vu, que leur salade d'un croquant jûteux ses sucs bons, le poisson de par ici sa chair tendre,

et ce précieux en fin de repas. Il choisit le paquet de café Bourbon, verse les grains dans le moulin, met la prise de courant, et la musique, ses ondes, aux croquants torréfiés chantants, il ouvre pour le nez, sans oublier de retirer la prise de courant, et une cuillère puis une autre, pas trop pas peu, belle dose essentielle, c'est bon, je le laisse faire et savoure cette mine de platine que je connais dans cette trognone cuisine ici. C'est qu'il en fallu du temps pour en arriver là, et toutes les profondeurs remontent des champs d'allégresse.

C'est dimanche un bel jour au plus près de *levivre.

Ses sœurs manquent, ma petite fille manque, pour leur offrir cette tablée, mais c'est ainsi, et il faut pouvoir accepter dignement avec élégance, les travers de *levivre, quand ils sont moins simples que la vie toute douce, sereine, riche de partages,

ô *levivre, je te serre, t'embrasse de ma vivante, c'est ainsi que je m'aime vivre, avec *levivre dedans c'est une belle possession que je me confie d'être à mes chers près de moi,

peut être que quand la vie en soi, cette force immense qui peut revenir si vive encore, en énergies leurs pleines, après des effondrements lourds,

peut être que cette vie en soi à posséder, c'est la plus grande richesse, pour avancer le plus simplement possible, sur son chemin tracé, qu'on trace ensuite dès que c'est possible.

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14 juin 2015 7 14 /06 /juin /2015 12:50

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Elle est étrange cette phrase de J. Gauthier, sans jugement aucun, à le respecter sa pensée de lui:

*Prier nous apprend à mourir

Alors j'ai l'envie de placer mes mots qui sont ceux qu'ils sont, et que j'aime les vivre:

*Tout simplement *levivre dans la profondeur des essentiels, cela donne un piment superbe qui qui donne au goût de *levivre ses merveilles, et aboutira peut être à une fin de *levivre la plus apaisée possible, plein de pépilles dans les yeux, d'avoir vécu vu entendu partagé *levivre le plus possible.

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13 juin 2015 6 13 /06 /juin /2015 21:56

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C'est une chance de pouvoir prendre le vrai temps nécessaire, pour entendre ses enfants, c'est magique de vie dedans,

à distance, cela prend une tournure différente, peut être puisque l'oreille collée contre le téléphone, on capte chaque son vivant, chaque émotion sensible,

cela palpite un téléphone, c'est fort de fort, le bonjour, l'au revoir, et les matières de nos vivants à partager,

et comme le temps avance, l'enfant laisse un peu de place pour le parent, plus jeune l'enfant peut être si phagocytant.

C'est étonnant, à découvrir, ce lien qui bouge, se vit entre le parent, l'enfant au loin. C'est difficile aussi, car un bout de table partagée, c'est des papilles en œil, de la joie qui frimousse l'oreille.

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13 juin 2015 6 13 /06 /juin /2015 21:46

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Quatre petits becs dans l'entrée, c'est incroyable comme des œufs si petits, peuvent donner d'aussi gros oiseaux,

la moitié d'œuf est là, sur la petite table, ses points de couleurs, lequel était dedans, c'est encore un mystère, et c'est bien, c'est bon de ne pas savoir trop de la vie, apesanteur elle fait du bien, quand le trop voir, peut faire si peur.

Les étoiles clignotent, les orchidées sont bien vivantes, une haute tige avec ses feuilles m'émeut, c'est ma première fois à vivre aussi longtemps avec une orchidée, et si des fleurs leurs délicates...la plante du Nord, de déjà ses vingt six ans, pousse jolie ses feuilles, c'est encore aussi surprenant de *levivre à l'Ouest, c'est comme une transplantation d'un vivant sur un milieu stérile où la vie reprend...et quand parfois les manques des aimés arrosent les plantations, c'est bien...même si c'est douloureux d'aimer,

cela est bien bel bon d'aimer aimer, ému son humble, sans jugements, devant *levivre tel.

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