Des battements de leurs ailes, encore ce jour d'après midi, dans ce hall, d'un ici, quatre becs leurs tendus vers de la nourriture,
*levivre il faut qu'il mange, pour se maintenir en vie.
Tout en haut de l'escalier comme son tout en bas, les plantes généreuses en feuilles épanouies, les fleurs sont leurs pimpantes, un cyclamen triste qu'en feuilles s'égaie son pot blanc magnifique,
ce sont de bien bels restes, que cet ici, en là, *levivre peut scintiller encore quelques moments, parfois c'est bien plus dur quand des voix sont au loin,
mais c'est ici que se vit, les charmes du petit bourg, où comme il fait bon vivre, comme à Cambon en bords d'après midis, les veines de ces pierres mises par la main d'homme, des murets, des jardin, un goût de foin certain, après des gouttes de pluie, ici, *levivre donne vie à celui qui survit.
C'est belle gratitude que de dire merci, chaque matin levé, même si parfois plus lourd, quand de belles forces manquent, certains n'ont pas d'abris, de vivres, de vêtements. Ici dans little home, les placards d'abondance, et l'essentiel visé depuis toutes ces années, laissent une saveur tranquille, car comment vivre paisible quand tant manquent de tout, et qu'un luxe inutile peut bien trop envahir. C'est un choix volontaire que de *levivre ses simples, sa plume dans son encre et parfois ses gambades à la suivre, émue, cette belle douce et tendre parfois son regard lourd devant toutes ces folies que le monde expose.