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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 13:50

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C'est fort bon, quand un lever 6H, un 6H20, la gare, des prem's à prendre,

le jeune homme autiste ne souhaite plus remonter dans le Nord en toto...

et puis l'offrande de me faire plaisir, un petit déjeuner au café hôtel juste devant,

des airs comme de vacances, c'est un gros bourg où il fait bon *levivre,

et de me régaler de me ventiler cette jolie liberté d'être, de m'être, de ne cesser de naître,

comme cela fait du bien,

le coteau se remonte la toto gaie, tranquille, déposer les billets,

et repartir vers l'église, une connaissance qui devient peu à peu amie,

la première qu'on marche ensemble, nos deux heures et demi,

en pleine campagne sauvage là haut, tout en haut,

c'est beau, des allées de chênes, des fleurs, du maïs qui poussent, les oiseaux,

elle connaît, et je suis, comme je suis, guidée ensemble dans un même chœur de nous faire du bien,

une infusion sur la petite terrasse, au retour, devant les majestés les chênes, les mousses de la terre, les hortensias qui ouvrent leurs blancs, des jaunes, des rouges, des bleus, c'est beau,

quel bel matin, le repassage se repose, la main se danse le pot de miel pour en tartiner la mie d'autre, j'aime, et comme c'est bon d'aimer sans s'arrêter j'aimer.

Mon souhait de mon jour, aimer jusque mon dernier souffle, continuer de ne ressentir qu'une envie d'accompagner et d'entendre d'autres, sans jugements jamais,

en y croyant, en y croyant plus encore que le monde est en route,

VERS LE CHANGEMENT LE VOYAGE DES ETRES MENéS PAR L'AMOUR...

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 13:33

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Si peu savent l'horreur de ce qui se passe en France,

ma fille en ONG, son second berceau en Afrique,

et ce malheur pour ceux qui quittent tout de leur pays en souffrances,

pour en trouver des similaires en France, avec l'Humanité en moins.

En Afrique, on se soutient!

Les beaux parents de ma fille, se battent,

une belle mère pour les enfants des rues, dehors, reniflant les sacs pour s'envoler,

un beau père, pour la logistique,

des années lourdes derrière si graves d'Humanité,

des contrats de séjours étudiant sans cesse à renouveler, à attendre des mois,

même un mariage n'y suffit pas pour rester en France,

et un enfant???

Le pouvoir fait sa loi, change les lois, claque des doigts pour soumettre.

Alors ma petite chérie, mon amour de petite fille,

quand sans photo sous les yeux,

je t'ai découverte en regard, pour la première fois, le 14 Mars de cette année,

si certains grand parents y cherchent des ressemblances,

et il a le nez de, le front de celle, le menton d'un grand père,

j'y ai vu, TOI, dans ce berceau, UNIQUE,

qu'en fruit de l'amour de ton papa et ta maman,

mes jambes flageolaient, comme ton cœur battait trop vite trop fort, des capteurs,

ce fut épuisant de notre rencontre tant l'Emotion fut forte,

il m'a fallu deux mois, pour m'apaiser, m'équilibrer dans un si bel sens de vie,

QUE TA PRESENCE PURE AU MONDE.

Mon cœur serre ton berceau de naissance, ventile de l'amour à te donner,

ma petite fille chérie, TU ES!

Et dès qu'il m'est possible, je m'aime véhiculer,

QUE CHAQUE HUMAIN A RESPECTER, dans son pays d'abord à l'aider,

il y a de la place pour chacun, si une minorité ne prenait pas la majorité des richesses.

Bien que, vivre avec aisance , est bien la volonté d'être de beaucoup, par l'avoir d'abord,

et se montrer d'avoir,

quand LA RICHESSE VIVE C'EST D'ABORD L'ÂME EN TOUT DEDANS,

PAR LES ACTES EN DEHORS.

Pas grave, juste un orage par la tête, mais son posé,

chaque souffrance me vit quand des cas précis cités par ma fille, de vrai de vrai.

A la télé, c'est filtré, et puis pour certains, le voient ils encore comme du réel?!

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 21:00

Il y a ces choses douces qui passent, comme Imani, ma petite chérie, quelques photos, sa naissance d'elle, cela remue, paisiblement, pour le moment, c'est dans onze jours, de se serrer.

Et je sais trop que notre éloignement favorisera des moments plus précieux encore.

Quand les temps offrent les manques, les séparations, chaque moment compté est une richesse vive.

Cela remue parfois bien trop fort, le cœur de bas en haut, qui se prend pour un tambour et fait la fête ou le chagrin, si fort.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 20:53

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Ma petite chérie, Imani, tu me vibres en cet instant, je pense à toi,

ton papa nouvellement diplômé, encore,

comme si un doctorat n'y suffisait pas,

il a fallu deux ans encore...

pour obtenir un CDI il y a deux mois et demi...

Je te souhaite des meilleurs, ma petite chérie,

je ressens ta chaleur sur ma nuque,

hâte de te revoir, à distance, seules les photos parlent,

et puis tes gazouillis palpables que par mon oreille,

c'est à fois joyeux et triste, d'être éloignées,

je m'aime rêveuse ainsi je suis née,

et je m'aime aussi, engagée,

alors, que la paix soit, entre les peaux,

les religions, les forts pour les fragiles,

que le pouvoir quitte le monde,

et que seul le gentil règne,

une colombe un pissenlit dans son bec son chapeau de paille,

éternelles ailes, intemporelle,

ma petite chérie,

je t'aime si fort,

et les enfants,

du monde entier,

monde d'aujourd'hui,

vers ce demain.

Célébration de ce silence rempli d'amour pour la planète.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 20:45

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Les mains jointes, la tête courbée dessus, c'est bon de remercier la vie quand elle donne *levivre à s'aimer.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 17:14

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C'est douloureux de souffrir du manque, alors les cueillettes jolies, les douceurs leurs tendresses, un pas son élégant tout en finesse, cela fait du bien.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 16:57

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Une mouche fait du grézille dans le petit séjour tout calme, le silence rempli du vent du dehors, la fenêtre ouverte, c'est émouvant, le soleil brille si fort dehors, ce temps repose, c'est son bel nécessaire de s'économiser qu'avec le temps à *levivre...

Les yeux se ferment, mouvements doux d'âme, la vie se sève pores de la peau, apesanteur, les pieds sur terre, belle élégance de ce présent de toi, dedans...le temps se retrouve bel. C'est magique merveilleux un concert à la flûte, j'entends un violon, la jupe se vaporise, dans l'élégance du temps.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 16:52

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La toto sa joyeuse tellement de la joie, de l'entendre la porte de l accueil mi ouverte par sa main d'aurevoir, *on se revoit quand? *vendredi!,

alors la toto se pose le siège, démarre, et pas de danses, s'envole,

des divers, la poste,

puis, elle entre se prendre une infusion à découvrir,

une envie de découverte, de boire, d'apprécier les mains sur le chaud, d'ouvrir le chapeau, regarder les grains, rêver, comme c'est beau,

anis, fenouil, réglisse, coques de chocolat,

et cela glisse le petit gosier, s'époumonne le cœur en ce jour, c'est bon de revenir à la vie,

c'est une délivrance,

c'est un doux recueillement,

on peut rester au fond,

alors merci de m'aimer me remonter d'être avec ceux que j'aime.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 16:02

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De beaux moments de partages avec mon fils autiste, il reste cela, une fois que la toto l'ait déposé à 13H30 à son ESAT, avant de le quitter vingt minutes plus tard,

comme c'est bon ces mots échangés avec les pros de l'ESAT, comme c'est bon,

c'est comme un nuage qui coconne, fait quitter le sol, envoie en plein ciel, tant c'est mille merveilles que de *levivre ce temps là,

la toto est repartie si joyeuse, si amoureuse de ces minutes là confiées par le bonheur d'être en vie.

Je n'en reviens pas de toute l'énergie déployée pour qu'il en arrive là, à ses vingt huit ans, je n'en reviens toujours pas, d'être, à Aujourd'hui,

cela pèse vingt huit ans d'amour intense, avec des gros bas, évidemment, la douleur fait partie de l'amour, et peut être bien que plus on aime, plus on souffre.

C'est tellement bon de voir entendre ceux qu'on aime, épanouis, heureux, gais, c'est tellement léger de se donner d'aimer, pour en arriver là, Là, au bout du compte...

je le vois derrière ce parcours, et je m'aime dedans, et je m'aime mes faiblesses, et je m'aime aussi mes forces,

je m'aime dans ce destin tel...

Quand *levivre habite un corps par l'âme, les forces nous dépassent et il faut bien plus souvent les suivre que d'être acteur de plein, on fait peu de vrais choix dans une vie,

le destin guide souvent, et c'est bien.

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16 juin 2015 2 16 /06 /juin /2015 22:58

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Le jour de la naissance

Et puis celui de la mort

Alors comme c'est heureux

Car l'entre deux il y a

Toutes les beautés à voir

A se murmurer d'entendre

Sans jamais se lasser

Quand des milliards d'il y a

Au plus près de l'amour

Sachons poser le lourd

Pour se voler léger

Sans s'arrêter de rêver

Le joli c'est les ailes

Si tendres translucides

Qui ont ce goût de miel

Cette rencontre si riche

Avec le goût de la vie

Viens mes pages t'emmènent

Là où il fait bon vivre

Le temps de vivre appelle

Une amoureuse à vie

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