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18 octobre 2014 6 18 /10 /octobre /2014 07:31

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Si bien hier soir, nos partages de l'or en barre, son autonomie si belle, mes libertés à ses côtés si grandes, que cela fait du bien,

que mes misères de vie, laissez moi tranquille,

 

il faut oublier, ce qui fut sur le chemin derrière,

 

et se serrer en espoirs d'un temps serein qui continue,

 

et accepter que parfois, comme pour tous et chacun, il y ait des vagues à l'âme, des temps de moins bien...

 

Il est génial depuis le réveil, et cela me porte haut d'espérances, de...

 

*LEVIVRE, puisque je suis en vie...

 

Vers St Goustan, ce jour, la beauté des lieux, du Morbihan, va nettoyer les jours passés, et l'air alentour va aspirer des courants bels, bons, LEGERS...

 

comme la vie sa belle...

 

Bel et doux week...

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18 octobre 2014 6 18 /10 /octobre /2014 07:20

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Un neuf jour dépoussiéré de ses peaux mortes, encore.

Quand on pense que *ce plus jamais çà, derrière,

en puissantes paniques internes, même si la force permet de faire face...

il suffit parfois d'une montée de ton de l'adulte en situation d'autisme, d'un stress puissant non contenu de l'autre parent autour de soi, il suffit d'une mère sa vie qui se désagrège sur le plan physique de plus en plus, il suffit d'une fille et son ventre qui s'arrondit de bonheurs pour le tonton,

cela est suffisant pour faire jaillir des souffrances qu'on pensait à jamais derrière, car le présent généreux offre des êtres chers heureux dans leurs vies de femme et d'homme...

 

cinq jours si douloureux derrière, c'est bon que les petits riens sauvent, que les regards, les mains tendues, les douces attentions ont sauvé encore...

 

Car je ne sais que peu, mais comme je le disais il y a trois ans,

 

LA VIE TIENT A UN FIL PRECIEUX...

 

et c'est si bon de penser le retrouver...

 

*levivre...

 

L'âme a ses limites, le coeur qui aime aussi, et si il peut accueillir la liberté, la joie, le choix des autres, en amour, car un coeur qui aime peut s'adapter à beaucoup, l'idée de ne plus partager, amène des délires de souffrances.

 

 

 

Mercredi 19 octobre 2011 3 19 /10 /Oct /2011 23:03

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Le chemin derrière, en autisme, s'est vécu plein de promesses, plein de courage, avec l'espoir puissant,

cette année a ravagé beaucoup, dans la tête de mère,

les deux derniers mois furent fracassants pour le coeur,

et néanmoins, il faut *levivre encore, son temps de mortel,

et puis surtout pour lui, lui donner de la joie, des bons moments,

 

quand je le voir dormir et que je sais que cette médecine agit dans son cerveau, j'ai mal, cela fait mal...

 

la vie nous dépasse, souvent, on tient à un fil, à un amour, à l'amour,

tant est si dificile depuis cette rentrée!

 

Pourtant il faut lutter encore, quand le repos de l'âme est tant nécessaire,

sans savoir vers où aller, vraiment, on cherche, on apprend, on suffoque, on reprend souffle,

 

une difficile page de vie obligée!

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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 08:13

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Un pied alerte presque joyeux, la douche se réveille, le pas descend le petit escalier, ouvre le volet, regarde le bois, longtemps, ll fait son doux, il fera beau,

déjà le soleil, après des lectures, ondes veloutées, décontractions, et puis le moment son grand son beau,

de donner la main à la toto pour aller *levivre le matin au départ sur le bourg, exister, rentrer des pleins, les oiseaux chantent,

 

ce matin mon temps,

ce début d'après midi, mon temps encore,

le temps de flâner,

le temps d'être au clair avant le week, les plats mijotés, le linge rangé,

 

avant son temps à lui, mon fils autiste de 27 ans, à aller chercher à 15H50,

des compotées, pour deux repas, un peu de noix coco, des amandes,

 

et puis filer vers la côte,

promesse des oies à revoir, c'est bon,

avant de serrer les mains des personnes de l'aquagym,

et pour ce soir j'ai des tabliers trognons avec une brioche dessus,

des tea shirts pour les gars, c'est bon de partager,

 

 

yaouh, c'est bon!

 

Doux bel vendredi...

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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 12:36

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Il y a bien longtemps que je souhaite rester en vie, c'est dans ma santé que reposent tellement de progrès, pour mon fils autiste de vingt sept ans,

en passé bien évidemment chaque jour une fête au réveil de n'avoir pas de maladie grave, d'avoir des bras des jambes qui portent, la liberté de ne pas avoir à travailler, confier bien plus, car bien au delà de la confiance à avoir avec d'autres accompagnants, cela reste tellement évident, que le moindre détail, le plus petit mot dit, peut faire un impact immense dans le coeur d'une personne en situation d'autisme,

alors ce ne fut pas vraiment un choix difficile, cela s'imposait en amour, comme çà, au plus profond...  

 

et de ce vendredi dernier me restent Là,

le jeune père son fils trysomique de sept ans ses luttes en milieu ordinaire accompagné,

un autre père son fils de 32 ans avec des hauts et des bas en moins bien actuellement en ESAT,

une dame sa soeur sa fille trysomique d'une trentaines seules à elles deux et la soeur qui a peur pour sa soeur au bout du rouleau la fille devenant violente de plus en plus et sa mère allant chercher le moindre sel d'énergie pour la garder avec elle, de douloureux questionnements,

et humblement sans réponses à donner, juste serrer une main offrir mon regard entendre de toutes mes forces, tout cela use bien au delà des brioches l'argent en retour,

 

ce fut bon les coordonnées d'une dame qui souhaite être bénévole l'an prochain, une autre dame qui propose d'ouvrir les portes de l'école pour faire entendre aux élèves, encore une jeune fille en école d'éducateurs spécialisés qui cherche en bénévole des structures, alors faire ce peu si peu, cela me fait du bien... 

 

c'est fragile un Humain,

un parent c'est précieux...  

 

un parent d'un enfant en situation de Handicap, c'est bien plus précieux et fragile qu'un autre parent dans un vécu avec des enfants en situation de non-handicap...

et puis, le parent en vécu de situation en handicap n'est pas épargné, bien au contraire, *levivre parfois déboule avec des mal être si puissants pour la fratrie...*levivre peut devenir si vite une spirale infernale...    

 

*comme une santé pour être agir, c'est la clé de beaucoup pour panser bien des blessures de *levivre...

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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 08:20

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Sur la petite table en bois, un frais bouquet de près le potager, des fleurs leurs jaunes, une petite violette, une branche rose, des vivantes, des pimpantes, de *levivre leurs grâces étourdissantes...

 

j'avais oublié d'écrire la bleue son unique, je lui rends sa grâce d'être si belle dans le verre... 

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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 08:15

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Le salon de jardin s'est rincé à la pluie d'hier, les bégonias sont encore succulents de rouges de roses, le palmier grimpe son ciel, les deux autres espèces sont plus lents, le brin d'herbe reprend des couelurs, si grillé encore ce Septembre si sec, le petit bois est calme, la lampe près du nid d'hirondelles va se laisser nettoyer pour enlever leurs passages, le nid reste avec son bord un peu cassé, et le regard de la petite hirondelle, de la seconde nichée me fait sourire encore, son cou posé sur le rebord...

 

La plante verte descend des belles feuilles, les deux autres posées montent, le yucca, une plante généreuse, et sur les deux dernières marches avant le palier, un cyclamen ses roses, un gros pot avec les pousses de divers caoutchouc yucca plante grasse, c'est bon, cela incite à grimper gai, à sortir en paix...

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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 08:01

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L'Automne s'installe, c'est de saison, la madeleine le café chaud se laisseront  goûteusement mangés, des pas pour se tenir en équilibre, des frictions tendres à se chuchoter dans les ondes du petit bourg, qui pourtant se grossit,

 

il reste le centre si authentique, si de pierres, de petits cafés, de terrasses, des bons pains, des coiffeurs, opticiens, banques, de la viande tendre, l'Eglise, sa rue, des boutiques précieuses, chaussures, vêtements, accessoires pour enfants, sa droguerie si fournie,

et puis tout en haut, bien plus loin, excentré, près de l'accès aux quatre voies vers Nantes vers Vannes vers St Nazaire, l'hyper, sa cafétaria, et tout devant, la galerie d'un petite vingtaine de magasins, optique, chaussures, coiffeur etc...*levivre avance ses passages...la gare va se grossir encore...tout en bas du côteau. Nostalgies de ce bourg d'il y a bientôt huit ans, que nous le connaissons, pour des temps de vacances, à l'année depuis presque huit ans...et à la torréfaction de chez Isabelle, c'est bon de grouper nos idées pour que ce bourg conserve son âme de *levivre si trognon, si suffisant, autour de la halle aux poissons du mercredi, le marché est plus vide, l'école ce jour là l'a vidé d'enfants, de mamans, c'est regrettable. Les vendeurs sont plus tristes, devant *levivre qui fout le camp...pour aller faire vivre les grandes enseignes qui deviennent si puissantes.

 

Alors, mes pas, dans les quelques instants, au plus près de comme je t'aime *levivre ses tous petits, sa suffisance, et je m'en balance de cette connaissance du Nord en secondaire parfois ici, et qui par des mots malheureux, se demande bien comment je peux *levivre si heureuse mon temps d'ici, loin des brouhahas, des speed, des tentations, des inutiles,

d'aimer d'amour mes parts si grosses de solitude profonde,  

 

et bien c'est tout cela que je serre, mes essentiels, leurs gais, ce qui me fait tant de bien, en intérieur profond,

 

*levivre dans ses essences, rien que le goût de *levivre, EN AMOUR DE MA VIE...ses passages obligés bien plus légers ici...

 

et que les pas de pieds peuvent tout trouver sans le quitter ce bourg, c'est immense de chances...

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 14:11

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La gorge serrée, cet Automne qui m'arrive, semble me donner le ressenti d'enfermement, il faut encore travailler, marcher, envisager, pour ne plus porter autant,

le goût de la liberté cueillie à force de tant et tant d'efforts, cela ne s'oublie pas,

 

et cette douce liberté dégustée me donne force pour voir devant, dans les fragilités de *levivre...avec lesquelles il me faut encore rester vaillante dynamique et pourtant cela use...c'est épuisant d'aimer... Ô temps... 

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 09:42

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Le réveil sonne ses sept heures trente oreiller chaud, un peu de songes, le pied son sol, une douche tendre, le réveiller son ciel de *levivre, petit déjeune, le café gloute, c'est bon c'est chaud, son plateau bel la table de bois, son minois serein au matin, du miel, des tartines aux céréales, un yahourt son son de blé, des pruneaux, une poire cuite, le rappel d'un bout de nez à se laver, un peu d'humeur, le pot de miel par terre, une dizaine de jour peut être plus à fleur de peau, quelques flash sur les doigts d'une main à ne pas oublier et à bien prendre en compte, c'est suffisant de rappels douloureux, peut être l'Automne, c'est que c'est pas gai de quitter son soleil pour la pluie de ce jour...

pour lui pour d'autres...

ma patience grande sait qu'elle gère bien, tout en tendresses, rires jolis,

on part heureux après les dents, la porte s'ouvre, la plante verte dégringole juste devant, pensées fort belles pour les petites plumes, et un *vivement qu'elles reviennent les hirondelles me sort de moi, comme çà! la Toto est mouillée son intérieur bon sec, de grandes chances d'être chanceux, la route se prend, moments détente, on se papote, je l'entends bien, il propose d'aller voir les oies près du petit lac près de l'aquagym, de son vendredi soir, la dame en deuil pour cette semaine, je dis que oui,  quelle bonne idée, des projets de vie cela gonfle le coeur de duvets souples et si légers...

 

et mon retour, deux mini pains chocolat, aux raisins, un petit café devant le marché, des parapluies, des gens, cela vit, mon agenda les jours d'après, des petits projets, la page se tourne, 2015 est, projections belles ses week foyer par mois, cela s'écrit, cela se vit, cela est bon...puis le pas sort ouvre sa tente, fouine du nez des doux vêtements, le tour complet, fromages poissons, légumes de la dame, premières endives, leur gratin chaud fleure déjà le bout du nez de vendredi soir...

 

c'est bien comme çà...

 

et de retour, pour aujourd'hui, pas mal de trucs, un mont de vêtements, des étiquettes à coudre pour lui, il a enlevé ses étiquettes sur des vêtements dans son placard au foyer, encore un flash puissant: NON, faut pas que cela recommence son mal être, d'ailleurs je dis n'importe quoi, il était fort bien hier soir, mais rien n'est à gommer, encore moins le plus petit détail...

quelques chaussures de cet été, à nettoyer se ranger d'être l'étage du dessous au petit garage, laisser encore espoirs dedans des sandales coquettes car il paraît qu'il va faire chaud en fin de semaine,

 

et si seulement, un beau week end, même si le dernier de l'été indien, ce serait bien pour l'âme sa pleine qui rentre du chaud dès que c'est possible pour avancer dans du plus froid ses légèretés, ses profonds tels...

 

happer *levivre le bel le chaud le léger bon le goûteux d'être ses beautés tendres à l'amour doux...

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 21:40

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Ce soir la dame du mardi, aux funérailles de son père, ses quatre vingt douze ans,

je vais le chercher, lui, mon fils, encore à ses vingt sept ans et demi,

c'est tout comme une maman à une sortie d'école, il n'a pas de cartable, il a son regard lui,

et comme il est fort beau, et comme il est fort grand de son mètre quatre vingt quatre,

pour lui, je me suis oubliée, c'est vrai, mais il le méritait,

 

mon fils autiste, ma vie, le vivre, la vie...

 

On s'est pris un chocolat chaud chez ma copine du bourg d'ici, son espace chouette de cafés thés,

il a fallu tenir...une barre de chocolat, pas deux...déjà deux petits biscuits aux céréales...

et on a discuté, à deux, à trois il a entendu...

et on est allé au potager pour chercher des framboises qu'il a mangé sur place,

mon panier d'osier généreux si gai de ses cueillettes, il en reste des vertes,

 

alors si cet Automne encore son chaud pour les rougir, j'aime...

 

L'Automne, cette saison là, ma saison à moi aussi, avant mon Hiver, les passages, c'est cruel, de *levivre...

 

Et cet enfant à venir, me met en suspension, je suis bien, sans l'attendre plutôt à l'avoir déjà accueilli,

et je songe à sa peau, à si c'est une fille ou un garçon,

 

*levivre, ma vie, la vie...mes enfants mes amours innocents...

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