Alors faut aller le saisir, le soleil, dans ses instants bels chauds, le midi fut si rude avec le jeune homme autiste pas décidé à s'adapter à ce samedi exceptionnel, à partir chez le coiffeur à 14 H 30, des longues minutes de plus d'une heure fracassante, des hurlements, des oppositions, des blocages max.
La dame précieuse absente vendredi soir et samedi, alors d'autres organisations de plannings, mon impossibilité de le conduire vendredi à l'aquagym, ma convalescence juste sortie pour me faire du bien à respirer l'air pur et pas pour me mettre des tensions en extérieur, au cas où un blocage, un mauvais comportement, obligent à transpirer de sa sueur pour résister, tenir, l'aider encore à Grandir. En sortie de maladie, c'est bien de penser faire face qu'à l'incontournable.
Et après du rude de rude, plus d'une heure, en tous sens, le oufdepouf encore, un besoin vital de m'allonger, de ressentir que peu à peu, le paisible prend place, sa jolie place, même si évidemment qu'accompagner son fils, pour le meilleur, est essentiel aussi, car le voir progresser fait tant de bien, mais il ne faut jamais oublier de récupérer dès que c'est possible et ne pas s'encombrer d'inutiles perturbants.
Comme c'est bon de saisir toute magie que la vie a permis en progrès pleins de beautés merveilleuses, avec une rééducation quotidienne depuis tellement longtemps, qui a exigé beaucoup de fatigues utiles,
et comme il est bel bon d'essentiel aussi de la saisir la vie dans ses beautés toutes douces qui n'exigent aucun courage pour les atteindre, juste sortir, ouvrir l'oeil, sourire à la vie, se laisser caresser par un doux soleil de Décembre, de bel vivant.
Et après un tel début d'après midi, où le jeune homme autiste *perdu hors son samedi inhabituel, loin de Marithé qui est avec lui ce jour là, un tel déluge encore à faire passer bien au dessus de soi pour pas se noyer dedans, tout en tentant de rester opérationnel en plein dans le vif pour saisir la moindre perche pour désamorcer la machine qui s'emballe en lui, quand les troubles de comportements sont forts, usants, décapitants, comme en ce début d'après midi.
Et comme c'est bon d'être en santé, de la remercier ma santé, pour pouvoir assumer en énergies à dépenser pour des progrès encore,
il y en aura encore, des progrès.