La porte s'ouvre sa délicate ses 21H20, une hirondelle s'envole du nid...
et si seulement...
La porte s'ouvre sa délicate ses 21H20, une hirondelle s'envole du nid...
et si seulement...
Du petit séjour des battements d'ailes, et si seulement...en sortant je croise une hirondelle dans le couloir de l'entrée, ah si seulement, cette année, elle choisissait ce nid au dessus de ma porte, comme il y a trois ans...en attendant, m'ouvrir la porte si doucement pour tendrement l'accueillir ailes, c'est si bel bon, une nichée à *levivre, fleur aux lèvres, en ce Printemps...il fait son trente degrés dehors, et là voilà sa revenue, avec la chaleur de l'endroit...c'est émouvant encore une fois, de me demander si...ah si seulement...
Depuis six jours mon ordi chez le réparateur, un espoir il y a quatre jours, et finalement, ce matin on me dit que le disque dur est mort, je l'ai usé, c'est vrai...
Depuis, sur celui de mon fils, parfois, et puis cette pause nécessaire...
Je me souviens samedi, du bord de mer, de cette ballade, ce soleil, lui si bien, tellement bien, très bien, les coquillages, le regard se baisse, on regarde, comme c'est beau, la mer sa calme, tranquillement les pas, je me ressource, me reconstruis, encore...un café Le Pouliguen, les bateaux, la décontraction, dynamisme même si le pas un peu lourd à l'aller, plus léger au retour...
Je me souviens, du repas de dimanche, et puis La Roche Bernard, la marche, les gens, la bonne humeur même si un vent froid, le soleil, comme cela fait du bien de la croquiner la vie...
Je me souviens de lundi son zen, dans cette vie qui me revient enfin tellement, et comme j'apprécie, d'être si loin des années rudes incontournables à *levivre en autisme...
Je me souviens dans les instants d'avant, la chance du kiné, un bas de dos douloureux, des contractures car je me relâche, je me laisse aller, je m'entends, comme j'ai le privilège enfin de me considérer bien plus dans cette vie qui fut tant portée vers *levivre à tenter de sauver le plus possible la vie de mon fils autiste...
A cette heure, une tarte aux pommes cuit son odeur délicieuse, et comme c'est un régal à l'avance...
*levivre dans ses sens,
cette vie m'arrive plus encore,
je me pensais ma morte, un peu, après deux hivers hyper rudes,
je n 'étais que ma épuisée de vie sa telle,
me voici bien vivante, peut être plus encore, et cela me va, ô que oui, cela me va,
c'est un délice de se savoir aimée, et d'aimer fort de fort, en amour!
L'amour est une péniche dont on ne se lasse pas, quand on prend soin de souhaiter être sa désirable, pour être désirée...
L'amour ce quelque chose, ce presque rien qui dans son tant, bascule, bouscule, tellement.
Et le désir, le bel désir, reste le moteur doux son propulsant de vie.
Et la vie tendre vivante, naviguée dans ses cours, comme cela est bon, mon âme, mon coeur, mon corps, en ici bas.
Des cerisiers en fleurs, le Printemps, l'espérance...l'instant *levivre dès qu'il passe, de suite...la vie n'attend pas, et passe si vite.
Les je me souviens leurs magies, comme c'est joli...si pleins de vie...
*Je me souviens...et...comme c 'est beau...
Continuer *levivre, c'est pas cesser de *l'aimer...
Mes écrits, mes pulsations mon âme, mes images, merci de les laisser, ici, dans mon nid d'être.