L'eau se coule sa petite fontaine, les yeux se ferment pour donner de l'ampleur au robinet des oreilles, le noir, en silence, des-glouglous, c'est peu mais comme c'est grand, le tranquille, cette chance de connaître cette abondance, le coude se pose le bras-du divan, la tête se penche, le cou se tord un peu, un baîllement tendre, un pont, des images, des mots, vous dedans, comme c'est bon, de belle présence votre délicatesse, l'oeil s'ouvre, au plus près,
quelques boules au plafond, une guirlande des boules un joyeux Noël autour d'un cadre, les petites lumières allumées à l'année, son chaque jour sa petite fête de secondes saisies en lumières, l'interrupteur qui procure trois plasirs instantanés, la lampe, le glouglou, les loupiotes,
le sapin de bois de noël, eux dedans, un petit vase son trognon de charme habité par quelques tiges plantées dans des plantes, des bûches d'années précédentes, cette année sa tarte ses fruits, tout simplement, le simple pour le foie, son nettoyage d'inutiles, trop lourds,
et quand un tour d'oeil fermé la cuisine connue, des petits sujets leurs rouges sur le buffet, c'est suffisant de peu, de bon, de beau,
de tant d'amours dedans, le coeur y est, rapteur de bel amour,
l'amaryllis domine, regarde de sa hauteur, le petit divan timide, tend ses bras son tout bas, les coussins doux se ratatinent les fauteuils, ce petit monde papote le silence des mots, leurs intimes profonds, tout ce qui ne se dit pas, tant d'amour son dedans dans l'ombre de lumières jolies, vivantes, précieuses, mon amour bel serré.
Et puis, si le pas le veut bien, se lever, le saisir, il sera en haut de page, le petit sapin de Noël, de cette fin d'année tendre...