Levivre

Il y ces chagrins, qui étonnent de puiser des forces de vie pas connues, et du puits son profond quand le désespoir est là, des bonheurs purs de vrais, se remontent dans chaque seau, la vie dans son simple état du vivre,

et puis, il y ces chagrins, qui surprennent des ans à se rester des chagrins vivants d'être, les séparations, les deuils, au profond de ses entrailles, quand l'âme peut aimer loin loin si loin, l'être tel qu'il est, sans sa liberté d'être, à se surprendre chaque jour que l'amour est son grand.

La précieuse beauté ne peut se remplacer, dans ses valeurs de l'âme, un être rare étonne et émerveille de vie, près de lui, son vivant. Et l'âme volatile s'envole cette île jolie, où la vie simple de vie, d'amour en tout dedans, pour le distribuer sur des pages à d'autres.

Il y a ces drames de vie.

En rentrant du dehors si glacé par le vent, même si huit degrés,

c 'est étonnant et si chanceux de ressentir un tel bonheur intérieur,

des instants de moments comme on s'en souhaite nombreux,

la cuisine au soleil, les mains qui aiment, enfin libres bien plus,

depuis plusieurs mois, cuisiner de plus en plus avec ce goût de bonne gourmandise,

la tête libérée est toute offerte au four, les légumes et épices,

une tourte aux poireaux chèvre pour la route demain,

et des endives au four avec des pommes de terre thym fleur de sel,   

un petite fromage blanc un thé, permettent d'attendre, ce soir,

pour le régal en bouche,

derrière le petit bois est plein de soleil, il apprécie,

le temps est Délivrance.

Il partira du foyer d'hébergement demain matin, vers le Nord,

quel long chemin derrière, que ces ans ici,

parfois découragée, exténuée, si triste, et puis,

ce toujours un espoir, quand on n'y croyait plus.

Les bagages faits, depuis hier,

toujours cette difficulté à se voir sans cesse au présent,

avant, il fallait préparer bien avant, au cas où, l'impossibilité de faire, dans un vécu en autisme pressurisant,

alors les préparatifs si vite faits, cela m'étonne encore, comme la vie devenue simple...pas lourde...

mais la vie est sans cesse celle qui décide,

et ce qui est lourd c'est de remonter vers ma mère à bouts de souffle,

de trouver plus de froid encore, en espérant le soleil,

le Nord c'est juste les aimés qui donnent le courage de faire la route,

attablés demain soir, le jeune homme autiste et ses deux soeurs...doux partages.

C'est rude et triste et éprouvant de se voir impuissant devant son parent qui vieillit...dans ses dernières forces.

Le courage de vivre dans ses forces singulières, chacun son précieux d'être, à se respecter sa vie, sa santé, son bien être,

à se serrer sa vie, quand elle donne à saisir des jolis, des forts bons, de douces découvertes, des temps loin de la tristesse qui siège aussi en vie.

Vivre en Paix en Amour.

Et avant de quitter les mots, des pensées si fortes et douloureuses, vers ses populations privées de tout, en Afrique, et qui en plus se font massacrer, mon beau fils actuellement à Yaoundé au Cameroun, son pays de naissance, tout cela est fort à distance, c'est une chance d'être né en France et d'y vivre...

la vie son hasard, son destin, qui sait?!