Levivre

Dur de s'y mettre, quand c'est bon d'être, puis vient le courage...les tris du haut, le garage accueille en bas, les petits objets, créations des enfants, tout cela posé de ci delà, reste à trouver une grande boîte pour les ranger, trésors précieux, si doux souvenirs que leurs minois, restent des photos d'eux, par ci par là,

et surtout Là, eux au Présent...

Vive l'instant, le passé vécu bien rangé, délicatesse, soigneusement, ses rubans de soi, méandres du temps.

Et puis le lundi, un tel yoyo, après le week si plein chargé de tant de bontés, un lourd son vide, douce torpeur, le lundi est, il suit dimanche.

Une passion riche sa précieuse ne s'achève jamais.

Des merveilles d'échanges avec le jeune homme autiste, mon fils, que je n'en reviens pas,

je n'arrive pas à me dire que ce sera toujours ainsi...

il doit y avoir encore cette pointe de peur que tout rebascule, car un cerveau c'est fragile,

mais me faut avoir plus confiance...

chaque moment agréable qui succède à celui d'avant, et si inespéré Tellement,

merci la vie pour ce point d'arrivée, ce tel chemin en amour, derrière.

Hier encore, que du bonheur,

le rechercher son sourire, le jeune homme autiste de 26 ans, mon fils, à l'ESAT, SA ESAT, son moniteur content,

puis accueillir la dame des mardi vendredi, elle viendra encore, elle aide à couper la fusion entre lui et moi,

on part chercher son linge sale au foyer, des papotes essentielles, de la bonne volonté, des trucs à caler en RV dans quatre jours,

puis ils vont à pieds, jusque Mac Do, à deux, je prens le large, on se retrouve pour une collation bonne humeur,

les partages précieux, on l'aide à Grandir encore,

et je les laisse encore seuls, en courses, pour l'atelier cuisine du vendredi, leurs deux sacs,

que du Bonheur quand ils arrivent, leus mines réjouis, passionnés de s'apporter mutuellement,

et je les laisse à leur cuisine, à eux deux,

des souffles pour moi, du léger, des bonheurs de *levivre si bien, le jeune homme autiste, même si des petites contrariétés de l'esprit, quand il a quelques constipations encore,

c'est un des souci majeur et fort prenant, en autisme,

même si des pruneaux, du son de blé, le yaourth le matin, des légumes, des fruits,

si l'être autiste peut se figer, parfois, son transit en subit les effets...

ALORS, le rire, le souple, marcher en Nature, cela aide et évite le pire...

Youps, vers un bord de mer, le ciné...

Le thé brûlant boit doucement, le cerisier en fleurs, un peu loin loin, au bord du côté gauche de la route, un autre sur la droite moins visible de la petite table carré son bois de la cuisine, il est bien,

l'oeil avait bien vu que ils rosissaient, ces derniers jours,

un yaourt, deux clémentines, du pain au céréales, comme c'est bon,

et puis ce réveil matin, avec les cris d'oiseaux, cela garnit le petit intérieur de soies précieuses en mélodies si douces,

le séjour laisse regarder le petit bois, des perle scintillent, il a plu cette nuit, ou tôt ce matin, peut être,

quel raffinement que cette Nature qui se donne, et alentour à vivre,

il y a des chemins de vie qui visent un cap si rude de long de flou à atteindre, et quand le drapeau se monte à l'arrivée, que des forces inutiles à fournir, mi Décembre, encore, car un chef de service  dit qu'on lui a imposé le jeune homme autiste dans ce foyer, c'est douloureux, Tellement,

et puis, cela avance, se radoucit, des bonnes volontés...

et viennent ensuite les changements radicaux de repères, une vie Tellement différente à laquelle faut s'adapter, retrouver un bel équilibre, même si celui d'avant fut Tellement proche d'une vie de folie, l'hiver 2011,

et puis, la chûte, les parents vieillissent,deux alertes en urgence, les chocs et si...et puis...

¨le thé un peu moins chaud va se laisser siroter son coulis joli, sa belle robe de couleurs...

La vie quand elle s'offre sa paisible retrouvée, loin les paniques et les peurs, c'est que l'équilibre est là, après des noirs.