14 mars 2014
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Dehors, les cerisiers en pétales leurs secondes en milliards, tant de murmures jolis, pour des milliards des êtres qui prennent leurs secondes pour fixer la beauté. La Nature aime tant se donner des biens beaux, et ces douces offrandes, à les serrer d'aimer, bruissent le coeur ses tendres.
14 mars 2014
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13:21
Le petit bois son tournis de petits ventres d'eux, le fils de la jeune voisine a trois mois, une autre plus loin attend des jumeaux pour mi Juin, la ronde la vie, dans de brefs échanges discrets, nos quatre yeux lumièrent du soutien plein les pépites, le poids de la vie bien plus lourd quand on est isolé. La valse de la tondeuse a repris, ceci est moins charmant ses pépilles, un écureuil hier après midi quels délices ses troncs, quelle joie allumée, quel bonheur tout dedans, cette pelote de fourrure agile et si sa rousse en ce Printemps vivant de ses chaleurs, éclats, qui font du bien dedans et sur les branches des arbres qui verdissent tout devant, de bels horizons doux, dans la tendresse des jours.
13 mars 2014
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22:12
Le panier a remonté le hall son escalier, une rose sa jaune tendre, le vase à haut col s'est rempli de son eau, et s'est posé près du téléviseur, et puis sur le coin du vaissellier, la petite table et sa lampe, sur une autre table avec le léléphone,
et puis elle a choisi de se pauser sur d'autres petites tables, sous l'escalier, près d'une lampe sa bleue,
et à cette heure, les trois lampes allumées, l'une donne l'eau de vie sa rose, et comme c'est joli, l'oeil apprécie, ce silence d'ici, un souffle, des battements de cils, c'est déjà de la vie, le petit souffle du coeur.
13 mars 2014
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16:41
« Pendant plusieurs dizaines d'années, je n'ai eu qu'une meurtrière pour voir la vie : un rectangle ouvert sur le ciel pur. Ma vue s'est faite à cette exiguïté : j'appris à trouver dans le vol aigu d'une hirondelle ou dans l'interminable dérive d'un nuage les nourritures nécessaires à ma joie. »
Ces mots à C.Bobin, me parlent Tellement.
12 mars 2014
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09:19
Ce petit matin, les oiseaux jouent à la pétanque avec les bulles du ciel, et comme c'est doux de tendre, après les cinq dernières semaines, enlisées, il y a des traversées qui laissent inerte, on sent ses forces immenses par amour de la vie, et le lendemain sans forces d'y chercher des bels sens.
11 mars 2014
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20:59
On est allé rendre visite au petit potager, en ce Printemps,
les quatre rosiers ont des feuilles, les bulbes des tulipes, narcisses, sortent en tiges et boutons,
il y a des pissenlits, des mauvaises herbes,
ce sera petit à petit dans la douceur des bras, sans douleurs,
en patience de chaque instant que *levivre se donnera, Là...
11 mars 2014
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20:37
Privé d'un amour, il manque une grande partie de soi même, alors le réconfort dans la beauté sa seconde...et l'invisible se serre son ciel chargé d'émotions belles...
11 mars 2014
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19:50
Ecroulée, les noirs de tête me faisant me ressentir bien incapable de pouvoir assumer, encourager, accompagner mon fils autiste, ce soir dès 17H,
je m'écarquille dans *levivre vécu de toute cette fluidité, possible si bienvenue...
en intérieur, cette formation en autisme, m'a peut être fait plus de mal que de bien, en faisant sortir des enfers du passé...
la beauté sa simple *levivre en 2014, je remercie le ciel, et pourtant, mince, j'espère que le passé, d'il y a deux ans, ,e viendra plus troubler cet équilibre...j'ai eu si peur dans cette traversée terrifiante quand la tête se déroute...
11 mars 2014
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19:45
"La floraison des cerisiers ne dure pas.
L'essentiel on l'attrape en une seconde.
Le reste est inutile."
Christian Bobin, in "La grande vie."
et il y a eu aujourd'hui, des secondes essentielles, et même des secondes à se suivre, magiques, dans la beauté du ciel léger de ce jour, le week douloureux avec alentour est loin déjà, la gomme du temps quand elle fait du bien en oubliant, c'est joli...et cela permet de se laisser aller à l'instant bon...c'est incroyable comme la détresse en chagrins peut anéantir *levivre et faire percevoir les noirs et les noirs en dedans...pourtant il y a souvent un petit éclat, c'est horrible cet état d'être perdu, de ne plus voir clair...
11 mars 2014
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17:39
Un tel désespoir qui donne envie de changer le monde, puis de constater en soi que c'est impossible, que il y a bien trop à faire, alors se contenter de faire ce qui est possible, tout simplement de *levivre, son temps, pour ses aimés, les êtres rencontrés, soi, à se donner des bonnes ondes...
Un tel désespoir, cela effraie, fait si peur, anéantit, casse, malmène, se remonter fait du bien...