Levivre

La distance fait voir un peu plus chaque jour,

c'est que dans l'amour on n'y voit rien,

et quand on s'abandonne devant tant, on peut se perdre c'est certain,

le corps est cet éponge qui peut contenir les bien trop du coeur désespéré,

c'est à espérer que les limites dépassées, depuis longtemps,

les nerfs tiennent et se raccommodent, le temps oeuvre son petit ouvrage,

c'est Tellement apaisant de se buller, de s'ouvrir vers la mer ce matin,

quoique...

ils prennent au lasso, les beautés, les partages jolis,

se serrent de bien être, d'odeur de mijotages,

le jardin a ouvert sa porte sur la terrasse de bois,

les narcisses montent, l'iris aussi,

des pensées bleues, des géraniums non gelés, le lilas se revit,

le gazon pauvre en cet hiver, des mottes de vers de terre,

la terrasse crisse, le gazon murmure, en tout dedans,

les rêves Là...

et puis l'envie dans le proche temps de le faire,

trier, encore faire du vide sur des inutiles ou des ions négatifs,

s'entourer de bon, de beau, c'est vital de médecine sa douce...

Déchirée, et c'est peut être dans ce déchirement, que je me puise la lumière...Mais quand des déchirements puissants se cumulèrent bien plus encore, de telles puissances, cette fois, Là, ce fut le noir le plus obscur qu'y soit, quand le coeur il se perd et se noie dans des chagrins puissants, il faudrait la garder la confiance, et pourtant, il y a de tels noirs qui n 'inspirent pas la confiance...Certains noirs terribles exigent de les souffrir, de tenter agir réagir avec ses dernières forces parfois, au bout de soi, Tellement depuis longtemps déjà, et le temps lui avance avec ce qu'il peut ou ne peut pas, ce qu'il offre ou ce qu'il prend ou reprend...et la moindre lueur sauve, c'est à elle qu'il est bon de se cramponner pour pas se perdre totality...alors la moindre petite flamme reste son petit miracle de doux vivant...

C'est tout simplement merveille Tellement inattendue que sa présence magique, que je n'en reviens pas, que je suis d'abord remerciante pour toute cette vie simple qui m'est offerte... rien à dire ou si peu, même rien à dire est plus de mise, il est tout simplement éblouissement par sa lumière qu'il apporte...bien sûr parfois je ris aux éclats, bien sûr parfois je me contiens aussi, puisque le but quelque part est de considérer que *levivre enfin de son simple de son empathie de sa communication de ses gestes bien pensés de ses raisonnements sains, et bien, oui, il faut l'admettre, cela tient la route...bien sûr un cerveau c'est fragile, comme chaque cerveau dans des coins de quelques parts, alors avancer en confiance, dans le on verra bien  pour savoir, sans rien projeter, certain de rien, et c'est bien, et c'est bien...ma vie a changé, enfon, et c 'est bien...la distance possible de 26 ans ne me donne plus les palpitations le stress constant en autisme en jeune âge, mains ce qui me reste, c'est pour apprécier chaque instant, de liberté, de calme, de vie sa simple douce...on a beau imaginer, on ne sait jamais de réel, avant de le vivre de vrai, et comme c'est bien...

    C'est un Tel luxe, la Liberté retrouvée, que je l'apprécie maximum, ce sont des gorgées dont j'use et ose me saoûler d'aimer, à laisser courir mes petits yeux, par tout, à regarder ce ciel de neige du Nord, à rejoindre une amie ce midi à un quart d'heure à pieds, longer ce grand boulevard entre Roubaix et Lille, le temps d'avant, jeune en mob, à cet endroit, ma fouineuse vers Lille, et puis ce temps d'Aujourd'hui, qui a vu entendu et bu, et qui avide non blasé, s'ouvre et ouvre son coeur plus encore, il a fallu donné Tellement de ma présence à mon fils autiste toutes ces années, un jour après l'autre, sans jamais savoir vers où, juste en amour, juste à tenter oser dénicher de sa vie de ses capacités émergeantes ou non vues encore à rêver trouver dans des coins bien cachés..l'entrée en foyer, favorisa un long temps de plein déséquilibre qui Aujourd'hui, se rattrape à la vie qui se donne, encore, si différente, si inespérée, vivante dans des sens, c'est évident, et se ressentir vivante d'aimer, de partager, de *levivre , de penser à créer peut être un peu plus...une nouvelle existence commence, une existence qui succède à une autre, et après un crakboumhue dans des  noirs, voilà que youpslasandale semble redémarrer, ce fut un tit burnout de tant d'années de tant de chagrins, de tant de bonheurs, de tant d'épuisements dans tant de sens...et c'est bon de s'écouter sa vie, de se laisser aller, de se lâcher prise, de perdre pieds, de renifler d'aimer, de regarder vers le haut, de remonter en surface, les beautés sont Tellement jolies à s'échanger, se partager, une main, un coin de sourire, un chagrin, une envie, oui le désir guide, et c'est lui qu'il est bon de porter dans la semelle de ses bottines, dans un petit coin de son âme, le désir de belles luttes, loin d'être inutiles, même si parfois on est perdu de chez touché coulé en plein coeur, l'âme fracassée, c'est bête, la vie, c'est intelligent aussi, c'est sur toutes ses facettes, et y mettre dans son sac à dos, ses trucs à soi, rêvés, vécus, aimés...cela donne un bagage son petit miracle de chances, ses malgré tout douloureux, et les lumières, elles sauvent et donnent des ailes à son ouvrage de vie...d'un je vous aime délicat et pudique son intime au plus près...dans la beauté d'aimer...