Quand les turbulences de la rentrée, s'éloignent, quand cette précipitation d'émotions autour d'un mariage, se pose,
la douceur des temps à connaître, à nouveau, surprend, rien n'est acquis, jamais, et on peut perdre si vite le joli dans le temps,
alors c'est bon de remercier ce passage du temps tendre et paisible,
se vivre en autisme, redevient vivable depuis, trois jours, sans efforts immenses à fournir, sans humeurs excessives à encaisser, à tenter diminuer d'ardeurs folles,
ce temps revenu avec ses riens qu'à se vivre, me rend légère, presque d'humeur joyeuse,
les quatre plantes vivaces plantées hier, savourent, les sept oignons de tulipes rouges et les dix d'anémones dorment dans la terre de paix, le jardin apprécie cette fin d'été, même si ce matin l'humeur du temps est plus gris,
mais le soleil en tout dedans brille de son moi qui se respecte en se faisant respecter, de cette belle liberté dans ce petit lieu apaisant, il est bon ce temps de vie revenue,
loin, loin, est le temps derrière, à sauver chaque parcelle de jardin de vie, dès que c'est possible,
serrer ses petits bonheurs intimes, fermer les yeux, entendre le silence, sautiller joyeux devant la grâce du temps, être étonné d'êre vivant après un tel parcours, et puis,
vivant, *levivre plus encore son précieux instant.