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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 21:08

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Et quand juste un trente minutes, où le cadrer fut quasi impossible,

et laisser faire le temps,

car sortir à nouveau, c'est un tel combat en lui, quand il retrouve sa bulle de dvd,

 

juste quelques grosses pressions, faut rester à l'abri,

car on pourrait se faire mal, faire pression décapite,

surtout le*faire pression sans y mettre trop de gomme,

qui fait l'effet contraire en bloquant plus encore!

 

Vivre en autisme, reste un périlleux exercice de contrôle sur soi,

et il faut faire fort attention, car en longueurs d'années, on le ressent!

 

Même si ces 9H de mercredi après midi EXTRAORDINAIRES de cadrage facile, les trente minutes ne font pas perdre de vue, ce parcours engagé vers le foyer d'hébergement.

Vivant, le parent reste le meilleur gage, pour son enfant adulte handicapé et sa santé c'est un bien fort précieux à protéger!

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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 16:27

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Comme les voilages sont doux, la main caresse l'étoffe, car elle n'en revient pas de ses cinq heures de mercredi aussi délicat,

de brefs si rapides recadrages, c'est  un délice vivant, des rubans tendres et lisses sur la glisse du temps,

les mains surfent la Toto, en mélodies ses ondes,

 

elle s'écarquille les yeux,

 

c'est pourtant, celui là, ce jeune autiste de ses vingt trois ans tapants au printemps prochain, qui permet cette ondulation jolie, toute en beautés, dans le simple d'aimer à recevoir tellement,

 

et elle n'en revient pas, admirable en cafétaria ce midi, plein de bonne volonté à montrer ses efforts en huitième séance kiné pour poursuivre in home en détente plaisir en élongations en sensations de son corps, superbe dans une banque, exceptionnel au bureau de poste, extraordinaire dans une autre cafétaria, délicieux de compréhension au rayon dvd du magasin ( et là c'est risque majeur de sortir décapité, parfois ),

 

des échanges extras,

 

y'a pas de doute, vraiment, l'autisme, c'est fort étrange, quand cet être merveilleux peut s'emporter bien trop, victime de ses émotions qui bouleversent ses humeurs.

 

*Ô Merci pour ce jour,

où qu'il passe,

vraiment,

tellement!

*Aucun effort fut vain,

je le dis et l'écris,

car je le vis de plein!

*L'aventure en amour,

quelle toile ses ancres,

et quand les ports paisibles,

je me roucoule hamac!

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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 09:26

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Son charme romantique, se le garder à vie, si bel vital de vie, ses essentiels serrés,

son brin d'herbe vert cru,

sa fleur son coeur donnant,

son nuage promesses,

sa cathédrale en ciel,

sa terre belle brune pour les oignons de vie,

 

ses semences, ses récoltes,

ses verrines garnies du bel miel tout doré,

ses amours tout dedans, vivants,

 

au plus près,

 

*levivre son coeur en âme, élégante ondulante,

dans ce courant qui passe, entraîne, stoppe, et propulse,

de bels instants de vie,

 

qu'on aime partagé de son être vivant!

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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 08:20

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Ce petit lieu me vit, de tous ses charmes ambiants,

la Toto elle arrive dans ce U de leurs lieux,

elle se gare tout devant, à côté des générosités immenses de ses fleurs,

puis monte son escalier, simple, dans son humble grand,

retrouve les nids d'hirondelles qui se vit au Printemps,

 

et quand la clé se tourne,

c'est le délice de l'instant,

 

tout est calme et paisible,

la cuisine son terroir donne envie de cusiner,

et c'est bien là, la vie,

 

le hall dans son mini se vit deux petits meubles, une lampe d'un bleu,

une tenture framboise qui cache la porte bateau,

 

et le séjour son humble, accueille son divan,

tout au bout le petit bois,

et le regard se pose, longtemps, tellement,

un spectacle vivant,

que cette vie qui passe dans son grave léger, au plus près,

 

et ses deux escaliers, l'un qui monte, l'autre descend,

le corps gymnase ses genoux,

parfois il se gambade, parfois il est plus lourd,

 

et tout en haut encore, au second,

tout respire la vie,

par ses moindres détails qui son bels importants,

 

et les mains sont fort gaies, d'avoir remué ce lieu,

il est encore plus près, plus joli, plein de vie,

à l'avance se régale le regard ébloui,

cette envie de les peindre ses murs, de sa chambre à lui,

d'y changer son espace, d'agrandir trompe l'oeil,

des miroirs au placard, du blanc remplace l'orange,

il est d'accord, vraiment,

 

un adulte s'entend, il a son mot à dire,

et bien plus encore plus, quand il est un autiste.

 

Le luxe résidentiel en maison très grande

et l'enfer de chaque seconde en autisme les dix premières années

et les *malêtre alentour qui s'en suivent, en passé du Nord est loin,

et c'est fort bien,

ici, à l'Ouest, se vit que l'essentiel, son précieux plus encore,

car tant de vie sauvée, chez mes trois enfants importants,

 

sa richesse de

*levivre au plus près, son instant,

ses importances sacrées serrées au creux de soi,

au fin fond de son être, à fleur de peau tellement,

 

en fleur bleue,

pour la vie!

 

Un chemin en beautés, derrière, en amours,

laisse de belles traces qui splitchent,

Aujourd'hui,

son éternel instant, vivant, pour le meilleur se vivre,

 

dans ses charmes, ma vie.

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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 07:44

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Mon un
Je suis que juste
Ensemble
C'est un partage

Qui ouvre l'oeil bien plus

 

chez http://lautreje.blogspot.com/

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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 07:38

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Le ciel pour oreiller

Tapis de feuilles en couette

Parfums de l'air du temps

La plume sa bise délice

Le charme a son tympan

Du goût de vie dedans

Son palpitant vivant

Le grave se vit léger

De son sérieux pourtant

Et cette douce coquinerie

Qui plane son élégance

Son Automne ses fruits

Se cueillent se paniers

Le petit nid se douillette

Pour se vivre son hiver

Au plus près de sa respire

D'espaces de liberté

Tout en étant dedans

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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 10:06

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Allez viens

Je te prends la main

Pour se sortir

Ta main son chaud

Dedans ma nuque

Dans l'air du temps

Délicatesses

Cet air du large

Pour nous cueillir

Sur cette digue

Notre baiser

De bel Automne

 

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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 09:51

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La Toto sort, elle est heureuse, de sa journée de liberté, à gambader, ou à s'asseoir le divan tendre,

le petit bois, ses couleurs belles, les arbres se meurent, sans se mourir, ces grands coquins s'endorment juste pour leur hiver, leurs bouts de leurs feuilles,

tapis d'Automne, feuilles volantes, encres de sèves, poudres des yeux,

tendresses de saison, l'heure de Novembre, plus clair le matin, plus noir le soir,

 

comme c'est gai, cet air du temps,

tendres complices, baisers dans le cou, se serrer doux,

 

la grâce du temps.

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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 09:14

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La Toto se monte la colline, doucement, elle tourne autour de la place, se détend, comme c'est beau, les palmiers, la vallée de la Loire, tout au loin,

et elle souffle se souffle, une rapide mise à distance, se faire du bien,

 

elle se gare ses fleurs, les géraniums, les oeillets d'inde, les fleurs jaunes, ces autres petites blanches, dans les jolies jardinières du Nord, posées sur le muret, entre les deux garages, la main enlève les fleurs fanées, apprécie le laurier rose rescapé, invisible cet été, pensé mort de l'hiver dernier, il perce des tiges et feuilles, cette année il rentrera déjà dans le plus chaud du garage, près de la petite fenêtre,

 

et déjà c'est bon de l'imaginer en fleurs, l'été prochain,

 

la clé se tourne, la porte se lève, le pas se presse, pose le sac, les clés, tourne cette autre, le petit jardin, un tri dents un pot de romarin, se plante pas fort loin de la menthe, les odeurs, la peau révèle la feuille entre deux doigts,

 

les feuilles se balaient, le regard se monte, une pluie de feuilles, l'Automne se vit, aujourd'hui sans soleil, il a fait si beau hier en ce premier Novembre, ce thé à la Roche Bernard où tout se vit revit, même après du fort hard,

 

le gazon est fort vert, d'un cru beau, vraiment beau, et assez haut, peut être à couper avant l'hiver, les bégonias gros d'immenses sont géants de leurs fleurs généreuses, ces fleurs poussent bien ici, un fuschia rouge, un chrysanthème, des clochettes rouges encore, les fleurs sèches des hortensias, leurs bourgeons à venir, comme c'est bon,

 

le corps se retrouve, l'esprit se remplit de douceurs charmantes, le cri d'un coq au loin, les oiseaux, les yeux se ferment, remercient ce petit coin de paradis si paisible, si doux,

 

et ils se rappellent, vite fait, pour classer,

 

le nez perle, le front se mouille, il faut tenir, et surtout il faut sortir, l'heure presse, il est là, planté d'un bloc dans le coin de la cuisine, il faut agir de fermeté, sans en faire une montagne, accepter dans un coin de quel part qu'il résiste, sans accepter dans un coin de quelque autre part, car le parent a pour travail de cadrer l'enfant, bien plus encore quand il est autiste, depuis vingt trois ans et demi, à vie....

 

il avait pourtant mis ses chaussures, avec le chausse pieds pour épargner ses cuirs, de lui même, de belle volonté de bien faire, pour respecter, ce fut si hard d'y arriver dimanche matin, dans ses cris, ses gesticulations, ses tapages, en écrasant de force les malheureuses chaussures avec les talons, se calmant, enfin pour recommencer sur la place du bourg, dans une colère vive, INVIVABLE, que je condanne de toutes mes forces, que je lui dis de STOP, que je lui dis de OUF c'est bientôt le foyer d'hébergement j'espère, car me malmener, NON, JAMAIS!

 

Parfois, un cinq minutes décapent comme un jour de travail en dehors, je peux dire pour avoir testé!

 

Alors, quand d'autres fois, c'est un vingt minutes comme samedi, pour sortir de la maison,

que c'est une prise de risques obligatoires pour lui de le laisser, autonome, le temps d'un trente minutes de courses, de rentrer dans le garage, chargée du panier d'osier lourd, de l'appeler, pas de réponse, de monter un peu plus vite, de l'appeler, et le silence, de cette fois grimper à toutes vitesses le second escalier en l'appelant encore *ça va?!

et de le voir à son bureau, sans bruits, devant l'ordi, *j'avais pas envie de répondre!

C'est encore à reprendre, il reste seul, si il est en mesure de répondre quand je reviens, ce qui est bête quelque part de ma part, je n'étais pas à quelques minutes près de le savoir là, bien!

 

La prochaine fois, je poserai le sac, doucement, enlèverai le parka, puis monterai tranquillement en passant devant chez lui, sans rien dire. Il est en droit de ne pas comprendre ma frayeur, mon dos dégoulinant, par ma peur soudaine, *et si il était sorti, avait quitté la maison, pour aller où?!

 

A bas, l'angoisse, tu ne m'auras plus, cette fois, je ne veux pas de toi, même si je me sais responsable, je prends le risque, je souhaite de plein coeur qu'il vole au plus, SANS MOI!

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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 22:23

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Dans le grand lit, les doigts s'affairent, une lampe, la première achetée, il y trente deux ans, puis devenue lampe de chevet,

et cette envie ce soir d'activer les quenottes, le rafia se tournicote, des noeuds, la lampe sa nouvelle robe champêtre, le temps révolue s'oublie,

posée sur la table de chevet de la chambre d'ado de l'aînée, elle la vit douceurs,

comme les bouquins roucoulent d'aises sur le meuble étagère de la chambre de pensionnat de l'autre fille,

des créations de leurs trente doigts d'enfants,

cette penderie et son bureau de ma chambre d'ado,

 

c'est loin,

mais ce fut,

sans envie d'oublier, sans nostalgie,

ses temps d'avant se sont vécus, pleinement celle que je suis à présent....

et cette chambre se vit douce,

 

sans un  regret d'être Aujourd'hui ,

car le chemin derrière, n'est plus à faire,

et laisse place au vivre!

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