Levivre

Le soleil lumière entre les arbres, des branches remuent leurs souples, la dureté n'est pas nécessaire, se plier se tendre ondule bien plus les turbulences,

d'abord de son tout orange sa boule jolie, il monte et envoie ses rayons, il a gelé sur les toits des voitures, la journée sera belle d'un ciel dégagé son clair sa lumière, c'est une offrande dans des temps plus douloureux,

cette fois les lilas démarrent, leurs bourgeons grossissent, cela se voit à l'oeil, le petit rosier son plein de feuilles, les deux hortensias se feuillent de plus en plus, le petit coeur espère que celui qui est resté sans fleurs l'an dernier, se donne d'aimer couleurs,

le palmier, aussi beau en hiver qu'au presque printemps, se vit de toutes ses feuilles palmées,

je change de fauteuil pour l'apprécier plus encore, ce petit jardin, de mon nid suspendu au premier;

et il y a ce gazon qui démarre de plus en plus vite, il est déjà à couper à certains endroits, le parsemé se remplira de graines à chuchoter leurs brins, bientôt, il faut encore attendre un peu plus, que les gelées derrière, même si si légères,

c'est une région douceurs, c'est une belle saison d'être pour le corps qui se marche, qui regarde, enchantements simples, la vie, tout simplement la vie, celle qui fait du bien où elle passe sa sève, et le petit corps frémit.

Le forsythia sa touche jaune fait de l'oeil au bleu de la jacinthe tout au bord de la terrasse en bois, les deux celles un peu plus loin sont encore en feuilles,

les groupes de jonquilles, de tulipes, de narcisses, tous de verts, vont surprendre le regard au moment où il ne s'y attend pas,

c'est la magie de la vie, que son ouverture en oeil, sa bonté de se donner, comme çà, là, et brouetter en tout dedans des pépites précieuses qui apaisent le coeur, qui baument l'âme douce, qui transporte le corps vers de bels songes douceurs,

la vie, là, devant, tout devant,

celle qui fait vivre, Là, en tout Là,

je t'aime!

• Bonjour Annick, mon amie pédopsychiatre a un enfant autiste. Le diagnostic est arrivé l'année dernière. Elle ne pensait pas que ça pouvait lui arriver à elle.
  
  Elle m'écrivait récemment : «Une autre façon de vivre ma vie s’est tranquillement installée en moi. Une vie où je n’ai plus besoin d’être parfaite, « en contrôle total », en mode performance. Faire avec la vie, avec les imprévus, avec les événements, au lieu de toujours forcer contre eux. Édouard m’apprend à habiter le moment présent. Il y réside à temps plein. Édouard ne rumine pas les situations du passé, il n’anticipe pas le futur. Il observe son environnement à sa façon, il peut être émerveillé devant la blancheur de la neige, la chaleur du feu de foyer. Il me ramène constamment à la magie de la vie, à sa simplicité.»
  
  Je lui ai transmis un lien vidéo qu'elle a apprécié en me disant «Je viens d'écouter la vidéo, Hmmm... je savoure le moment, ne pas se sentir seule fait tellement de bien à l'âme!»
  
  Je te donne le lien belle Annick en espérant que tu pourras le visionner aussi. Il s'agit de magnifiques témoignages de parents qui accompagnent un enfant différent. Je suis touchée chaque fois que je l'écoute.
  
  Voici le lien : http://vimeo.com/4980569
  
  Bisous et câlins à Jean-Sébastien et à toi. Michèle qui vous aime.

J'ai envie de glisser  ton commentaire du 20/02/2011, ce soir, Michèle, je te remercie! Bises l'amie!

Le petit bois papote ses feuilles tendres douces, une perle sa magie invisible se coule, la souffrance, des chagrins inconsolables, avec lesquels, il faut avancer,

alors, les ondes serrent leur belle étoffe en songes jolis.

Le cerveau Aime, et cela rend vivant!

Il est arrivé ce matin, avec son heure de trucs à dire...le jeune homme autiste,

dont quarante cinq minutes avec la psychologue à nous trois.

Et l'entendre être si analyste sur ses propres difficultés, cela émeut si fort, et à la fois, cela réjouit tant.

Alors, le tour de marché par son froid a pris l'allure d'un bal flottant, la bottine a claqué doucement le sol, le hall aux poissons, une boulangerie, la pharmacie, des petits coups d'oeil sur la vie,

le monde il tourne, oui, à première vue il tourne comme sa boule dessous,

pourtant, il est fort bien malade, le monde,

la bêtise Humaine de plus en plus puissante, quand l'argent remplace la tête.

Ici, les douceurs à se vivre, juste la vie,

 alors t'accompagner, encore,

est la moindre des choses!