Quand il ne sert à rien de raconter s'écrire ce qui s'est passé ce matin,
c'est bien meilleur de regarder une marguerite,
de sautiller vers le balcon, de se laisser emporter par le vent,
de fermer les yeux ses instants, de les rouvrir présents,
de...
*levivre,
et pas se perdre le perdre son pur temps,
il pleut mais peu importe, les coudes posés reposent la tête,
c'est bon le chant de l'eau, le frisson des ondes de la bise,
la température a perdu ses degrés,
alors s'extraire, se porter en forces, les dernièresqui restent,
ce midi, pour rejoindre sa fille, une table, un bord de mer,
des précieux rayons de soleil pour fêter ce temps de pause,
même si le jeune autiste endormi en voiture,
sous l'effet du dernier médicament obligé,
les crises d'aguitations aigues perdurent,
il sera à notre table, présent à sa façon d'être,
c'est comme cela, pour le moment,
et son neuf bureau, et sa neuve chaise à roulettes, à la déchetterie,
ainsi va sa vie, celle de l'aidant autour, alentour!
On espère juste en petite chose de soi,
que cette nouvelle chambre pourtant choisie par lui,
ce fut trop, trop de changements, trop d'un coup,
à rentrer dans un mal d'être, l'envie de tout casser,
de tout enlever,
que c'est une des causes du fouillis de lui,
il reste son lit dans sa chambre!
L'aidant est dégagé de toute peine,
quand il est allé au bout de ses extrémités,
quand il a pensé donner le meilleur de lui même,
en attention, en soins, en temps, en vie de sa vie,
l'aidant il est tout petit devant la vie,
il s'en remet à la vie de belle grâce!
On ne choisit pas sa vie, parfois!
C'est un passage difficile, le vécu en autisme adulte,
après déjà Tellement!
sans se perdre la tête, sans refuser d'agir...
IL FAUT TROUVER LES SOLUTIONS LES MOINS MAUVAISES!
ET COMME IL RESTE BON D'AIMER CEUX QU'ON AIME!