Le vent offre sa voix aux feuilles qui frissonnent sous ses caresses, le mollet en divan apprécie ses mélodies, à la vie, il fait chaud, c'est l'été d'un deux mille dix,
comme le temps passe vite,
je n'ai rien vu, si peu,
les perles du temps se filent, fort doucement, comme pour le faire durer plus longtemps, même si le tant décide,
les parents sont en vie, l'amie de toujours est en vie,
ma vie je l'apprécie bien plus encore comme un capital si précieux, si heureuse d'avoir connu les vingt six ans de la plus grande et les deux fois vingt trois ans des deux plus jeunes, j'avais tellement envie de les boire, de les savoir jusqu'au moins leurs vingt ans,
je suis comblée par la grâce du temps qui permet à une mère de voir ses enfants grandir, même en se sachant vieillir,
car la roue de la vie,
qui tourne,
et qui étonne, d'avoir déjà cette âge là,
comme le temps passe vite,
ni trop vite, ni trop lent,
il passe son temps,
le temps de soi, en amour tellement.
Je vous aime, vous de ma vie tout contre moi, en secret d'être, à des centaines de kilomètres, par la voie de la passerelle du temps si fort de fort de vie!