Elle est étrange, LA VIE, hier, c'était une envie forte d'aller cueillir de LA VIE alentour, dès le réveil, après un thé son ciel,
une joie immense de trouver une connaissance à la torréfaction, un partage de trente minutes, c'est bon c'est fort c'est de LA VIE, avant un RV de docteur, le bras droitqui a porté de lourds cartons peine à se remettre, il a attendu in extrémis pour se réagir, et après une séance de kiné hier, le voilà plus son muscle aéré, la douleur est moins forte,
et puis, une envie de manger à la petite crêperie, vers 13H, sans oublier de mettre mon disque sur la place, un PV, le premier la veille...
encore de la joie d'échanger sur son petit restau, sa petite affaire de coeurs, il fait doux, la déco sa tranquille, des paisibles, et puis des visages en dedans, en dehors qui marchent la place, cela fait du bien,
il y a ces jours où c'est essentiel de rencontrer, partager, sur des banalités fort agréables, pour ne pas perdre la voix, c'est tellement un luxe cher de pouvoir s'exprimer, parler,
une fin de soirée sa douce avec le soleil revenu, après une bruine et un vent fort le matin, la toto révisée la veille est en forme, elle gambade vers le lac, près de la piscine, s'arrête, rentre dans les murs, apprécie toute LA VIE confiée, elle est tellement joyeuse de recevoir autant de liberté de faire ou de ne pas faire, après autant d'années de tâche si prenante pour tenter sauver plus de vie encore, peut être extraire des richesses cachées, chez mon fils autiste,
qui me surprend parfois si fort, de ses capacités...
c'est loin, il y a vingt six ans, et comme j'aime ce doux présent, qui donne LEVIVRE,
ce matin quels bonheurs, de marcher encore en fin de matinée, une grasse matinée, le bourg, ses petits commerces, et quel sursaut de jkoir d'entendre...Annick!
yaouh, comme c'est joli, gentil, si bon, LA VIE, après 5 ans ici, à l'Ouest de se faire interpeler sur la place du bourg,
c'est comme ô temps du Nord, quand je croisais une copine dans le bourg d'à côté,
puis un petit café, un je t'aime dans mes mains, le sourire aux lèvres, ce temps qui me revient, si tendre complicité des tendresses partagées, avec l'amour, encore...
dans des cartons en bas, des livres de C.Bobin, par ouverts ces cinq ans, déjà lus et relus, alors peut être que ces tris de garage donneront l'envie de sortir ses beaux livres, même si ses lignes belles sont en dedans tellement,
et déjà je me sauve presque, ce soir c'est la piscine de Redon, puis le week,
je savoure encore chaque jour, les forces qui me reviennent, et comme c'est bon,
le dynamisme est relà, la joie de *levivre, les espoirs tous jolis...c'est bon de bien de fort de fort.
