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29 janvier 2016 5 29 /01 /janvier /2016 14:02

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Comme c'est bon de se lever matin bel avancé sans moi, à 9H, d'un rythme naturel, après les lever tots pour son départ pour l'ESAT, accueillir le monsieur pour le volet tempêté...

quelle bonté ce réveil ses délices, et puis cela permet de lire écrire sans heure raisonnable obligée à tout se couper ses filets de vie, tard dans la nuit à apprécier, le silence, le plein,

et la Toto douce frétille, quand elle regarde son filet de pêche pour aller ramasser des belles ondes, déjà les cris d'oiseaux à l'ouverture sur le bois, se dégustent encore si finement, à les accueillir en ouvrant le volet, cette délicatesse de jour tout neuf, se garer près de la poste un recommandé à prendre, finalement oublié d'être pris, c'est bon d'en sourire,

et des trucs sans planning au gré de ce vendredi, pour l'accueillir sereinement le week prochain, avec tout le temps nécessaire, doux et joli, amassé cette journée rien qu'à *lavivre,

à la droguerie déjà, cette fort gentille dame avec tout son bazar de boîtes de bidules, l'oeil aime ce lieu, trois bouillottes ont une entaille dans leurs étoffes dans la dernière quinzaine, elle les fera repartir, et surtout je lui dis bien que c'est pour éviter qu'un enfant avec une bouillotte se serve des petites billes comme bonbons, la sécurité pour la vie, c'est tellement essentiel,

et puis un pas dans la banque, un papier à déposer,

l'envie d'une pause avec le journal, à Gusto Café, finalement on papote un long temps, juste quelques grosses lignes lues, mais tant entendus entre nous, un thé à la menthe douce dégusté se laisse acheter,

la Toto patiente, en beautés, il y a de moins beaux coins pour m'attendre, des murs de pierre, la Loire au loin, des oiseaux,

le pas se danse vers la place, fait un rond autour, regarde, apprécie, cette chance de souffler respirer admirer...

le boucher ses mots discrets, à la boulangerie son pain aux 6 céréales, de la vie, comme j'aime, au ralenti, juste adaptée pour l'Humain d'être,

la main glisse dans le réfrigérateur, fait attention en ouvrant la porte du garage, l'épaule se récupère, c'est superbe aussi d'ouvrir les volets avec la main gauche, *sur le pied droit,

les fils tendus dedans s'élastiquent douceurs, cela souffle bon,

et la Toto se repart, l'envie d'une crêpe sur la place, le charmant monsieur sa douce épouse leur bébé dedans son ventre, il me dit qu'il a reçu de la glace avec spéculoos, *de votre région, cela me fait sourire,

l'épicier à côté, le frère de Thaer s'inquiète de ne pas avoir vu *le beau gosse, cela me fait sourire, cette semaine il travaillait mercredi matin, mais il y a quinze jours il est venu, c'était Thaer, *comment il peut ne plus avoir envie de votre bonne plaque de chocolat, de vos beaux fruits, on se sourit,

la chance d'une vie que d'être ici, de baigner son regard dans des Humains qui prennent toutes les délicatesses de la vie pour la partager, ensemble,

et comme c'est bon, et comme c'est beau...

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et comme j'avais été bouleversée devant les vues de 2004 à Février 2008, pas trop juste un peu quand même par mon être qui vieillit, mais surtout tellement interogée devant la maison du Nord, celle qui nous vécus si longtemps,

tout ce brille,

quand ici, c'est si simple, et si suffisant,

peut être que ce grand confort a soulagé un vécu en autisme, par l'espace, mais pas par son bien trop étriqué manipulé rigide, chaque chose a sa place, cette rééducation autistique quasi constante,

tout ce côté matériel, je l'avais oublié,

pas les courants vécus dans la maison,

les photos ont fait un certain choc, de revoir tout cela,

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puisque...

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*sans me martyriser, mais adopter une simplicité volontaire, et vivre mieux avec moins,

et partager le reste...

j'ai choisi pour un de mes essentiels...

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