24 janvier 2010
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11:47
Le petit soulier papote le sol dur de la place, et ces palpitations lui reviennent tendres douces. Le petit front se tend vers le soleil tout chaud, la bise légère l'embrasse fraiche, ce temps est délicieux.
Glissé dans son écrin d'Aujourd'hui, entre hier et demain, le petit être se vit.
Published by Annick
24 janvier 2010
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09:37
Doucement, le petit corps digère sa vie, et youps de s'extraire, et chausse sa sandale, et dévale l'escalier, il n'y a rien de tel que de courir en forme, pour la rattraper sa vitalité quand elle nous a laissée derrière elle,
et déjà, le minois, il sourit devant cette image croquante de vie,
il visionne, les souliers vernis, marcher de bon pas l'escalier, ouvrir la porte du garage, sortir la Toto coquine, et de bon appétit de vie, aller cueillir en champ de bourg, des essences délices belles rares, des visages, des voix,
de la vie, de la vie, pleine de fer, débordante de force, dans le courage de vivre, pour recueillir la vie dans son intense, son doux,
sa flamme à serrer, belle précieuse,
c'est une délicieuse amante, la vie, belle élégante, fragile et forte, en romantisme sur son fil de fer souple et amoureux.
Published by Annick
24 janvier 2010
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09:13
Mi assise allongée, le ciel offre son spectacle, un ciel des traînées blanches, un groupe d'oiseaux passe, puis un autre, des isolés,
en bas du cadre de la vitre, les cimes des arbres, tranquilles,
la station debout est tellement pénible que rester sans bouger pourrait se laisser faire,
et pourtant, le corps a besoin de se bouger pour absorber les vitamines, et les oranges et les citrons, doucement pressés donnent de l'énergie au goutte à goutte,
un café et du sucre,
le manque d'appétit est certain et lui aussi il faut aller le chercher,
alors, la Toto sortira, se garera le bourg, marchera ses souliers vernis, respirera à pleins poumons, s'envolera son ciel, appréciera d'être sur ses pieds, même si,
c'est seulement un hiver ainsi fait, et le taux de fer va remonter avec deux comprimés, son chaque jour.
Et déjà l'écrire donne l'envie, de se pousser, de se porter, de s'envoler, ver le dehors.
Published by Annick
23 janvier 2010
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17:27
L'orchidée à fleurs blanches se pose sur le petit coffre en bois, devant la porte fenêtre, devant le petit bois, à côté de la jacinthe qui s'ouvre doucement, elle prend tout son temps,
la petite plante grasse qui grossit, les accueille en belles présences,
et tout ce petit monde me vit,
tellement.
C'est tellement doux de les voir respirer et vivre, tranquillement.
Published by Annick
23 janvier 2010
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09:51
Elle approche son visage, ses mains enroulent sa nuque, il lui prend la taille, et l'instant est pour eux.
Published by Annick
23 janvier 2010
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09:30
La toto elle s'en va dans le noir, et quand elle revient son cliché lumineux de ses poumons sains, elle est contente encore d'être dans un pays qui permet de se soigner.
Une bronchite peut faire tousser des semaines, dixit le radiologue, et les deux mois de toux ne l'inquiètent pas du tout.
De la patience, c'est juste cela encore, à s'en emmitoufler, à se vivre en patience, le temps il passe son dur et tout son bel aussi.
Published by Annick
22 janvier 2010
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22:21
A l'écran des bels rires, c'est bon de rire sourire, et légère la tête aime se libérer la tête.
Published by Annick
22 janvier 2010
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15:33
Sa main se blottit dans la sienne, elle frémit sa vie, leurs doigts se mêlent et s'abandonnent, complices, en douceurs de se vivre.
Published by Annick
22 janvier 2010
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15:16
Le regard amoureux, il donne de belles ailes, il sauve de tellement, il le défie le temps, la lueur en pupille.
Published by Annick
22 janvier 2010
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10:44
La vie pour s'envoler, la vie pour atterrir.
Dans la salle d'attentes, des mélodies se succèdent et les petites ailes en tête s'envolent, se dansent si tendrement, une petite fille d'environ dix huit mois qui tousse éternue, est un petit éclat de vie tendre avec ses sourires, ses tentatives pour aller vers une autre enfant, c'est doux, c'est de la vie jolie, de la vie pour s'envoler,
puis le médecin accueillant, fort attentif devant le tableau posé par la prise de sang, il décroche son téléphone pour prendre un rendez vous pour une radio des poumons, demain matin, c'est de la vie pour atterrir.
Une prise de sang, une radio, voient de fort près,
mais déjà, je ressens que ces prescriptions sont accordées bien plus au compte goutte, j'avais demandé à faire une radio il y a deux jours.
La France commence à voir disparaître les meilleurs soins d'avant,
l'argent manque pour permettre de PRENDRE SOIN de soi, de l'autre,
et pourtant la France est un pays riche.
Tout un pan des acquis sociaux durement acquis est en train de s'effondrer, mine de rien, pour pas trop alarmer.
Mais néanmoins, il faut encore rêver, plus encore, peut être.
Published by Annick
