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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 15:55

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Et si il y a *la première gorgée de bière de P. Delerm,

il y a *la dernière goutte de café, avant *la prochaine fois,

dans un vécu d'autisme,

 

la vie, son début, sa finitude, l'arrêt,

et tout dedans, sa matière, de vie, ce qu'on met dedans,

du remplissage, débordements, son col serré, douce folie,

être de son être, dans ses extrémités, en au delà, son tout dedans,

cela dépend des fois, sa gravité, sa légèreté,

la vie se vit, son chaque jour,

et des instant remplis d'amour, de belle paix, il y en a beaucoup,

à les happer, s'en sac à dos, cervelle douce, pas arabesques,

la vie, c'est cela, sa fleur de peau, le tout profond, se remplit la vie.

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 11:24

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Et puis, pour toi, mon jeune homme autiste, avec toi, on luttera encore, de belles luttes de paix,

on remuera les consciences, les vérités si fausses,

 

on avancera dans le plein de vie encore, c'est un bien bel chemin que celui du *vivre,

et toi aussi, tu y as droit A LA VIE,

DANS TON RESPECT D'HUMAIN DANS SA DIGNITé d'ETRE!

 

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 11:17

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Demain, le temps se part vers St pol de Léon, histoire de partager, des mails échangés, des vues, des points de vues, à se voir de tout vrai, un week son long, partages, échanges, encore de la vie, à voir à entendre,

et,

quand le scanner de cette fin de matinée voit un infarctus splénique, c'est encore de l'histoire de vie, et pourtant,

 

mon amour, c'est la paix, la quiétude qui me vit, mon instant, ma vie, mon moment, mon passage dans le temps, avec toi.

 

Là!

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 11:14

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C'est plus fort que moi,

j'aime le coquelicot.

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 20:47

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C'est bon de regarder doucement le soir tomber son noir, tranquillement les lampes des oiseaux s'éteignent, le silence, le vide, se savoir là, tout simplement de son vivant, la main touche le pouls, il palpite son doux, et c'est bon, le petit corps se trémousse ses épaules, un frisson de bien être, le noir est dehors, la lumière est dedans, la machine à laver tourne ses linges en bas, le nid de petites hirondelles dort déjà, le paillasson garde les traces de leurs existences, cela roucoule de doux,

un bras s'avance un peu plus et saisit une onde d'inutiles, être vivant c'est déjà pas si mal, la tête se niche le dossier, un baillement, de l'ennui avec soi peut être, pourtant le corps habité des aimés sourit,

de ses belles grâces de vie,

la fatigue a laissé place à une soirée qui baille son tendre, d'un souffle joli, les doigts clapotent l'air du temps, le bruit ravit, réveille les douces mélancolies,

le temps avance, chaque fois que je l'entends au téléphone, sa faible voix, toute sa fragilité de son âge, cela m'émeut si fort, la vie est son bizarre quand on est loin des proches, pour qui les jours sont comptés chaque jour un peu plus.

Une vie, des vies, chacun il a sa vie, et le partage rompt la distance un court son temps, avant de retomber dans son soi vide ou son plein, selon l'instant,

 

la vie se passe, et quand le calme, et quand tendresses, et quand l'amour, et quand le partage, c'est de La Paix qui donne à vivre un beau bout de temps.

 

La matière d'une vie, cela se délaye, cela se durcit, cela se fond, cela bouge sans cesse, un oasis, du flou, de son palpable, la chair se touche, l'esprit se vit. C'est vraiment un mystère la vie, que cette bougeaille de ces doigts là, de ces yeux ouverts vers le noir, de cette oreille attendrie par la petite fontaine qui glougloutte, de cette odeur de paix intense dans le séjour, de ce palais qui déglutit la salive se respire, c'est vraiment quelque chose de vivre, c'est à se mettre assis devant soi et de se savourer en vie, ses respires, sa tête comme çà, posée là, sur le mou de la petite banquette de l'Ouest,

 

de l'Ouest,

 

et quel parcours depuis la vie du Nord, que l'oeil se frotte il n'en revient toujours pas de palpiter son sang en veines,

 

Ici, Là en tout Là, d'un je vous aime délicat et profond.

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 14:29

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UNE PERSONNE ADULTE HANDICAPéE mérite les bons soins, le meilleur accompagnement possible, et cela ne se fait pas en claquant des doigts, en pensant savoir plus vite ou mieux que les autres,

et si UN PARTAGE DES VUES NE RESOUT PAS TOUT, il permet une vue plus éclairée en ouvertures de vues!

 

La matière du vivant ce n'est pas rien, cela exige RESPECT, ATTENTION, CONCERTATION, pour ne pas partir dans n'importe quels sens!

 

LE SENS DU VIVRE POUR LE MEILLEUR DE L'ÊTRE VIVANT, C'EST VITAL! CELA SAUVE!

 

C'EST TOUT SIMPLEMENT HUMAIN!

 

C'est un beau jour, qu'Aujourd'hui, plus encore! A poursuivre de luttes douces, pour pas s'épuiser, encore et encore,

pour que des milliards d'Aujourd'hui HUMAINS se vivent!

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 05:16

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A six heures trente à presque bientôt l'été, le jour s'est déjà réveillé, le soleil pointe entre les branches, le gazon se couette son brin, la marguerite se défroisse, les pigeons, le coucou, d'un bonjour matinal, c'est quand même son fort de joli, le matin qui se lèvre, ouvre un bel oeil salue le ciel.

Encore une fois, pour ce matin, ce n'est vraiment pas rien, la vie, d'une telle précieuse dans ses écrins qui doucement s'entr'ouvrent beautés, mine de rien, comme si comme çà, quand l'oeil se pose devient palpite,

un oiseau vole et puis se pose, juste devant sur une grosse branche, et il repart vivre son jour, le goût de la Paix cela fait du bien.

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 14:09

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Le panier papote les doux aliments, longtemps se pose devant le bois, écoute le grand souffle qui remue les branches, cela incite à prendre la voile pour la rejoindre la mer, elle doit onduler si fort à cette heure,

cette petite turbulence fait bien du bien, le souffle respire, inspire, expire, son doucement, ce bel temps doux,

la force de vie est là,

et le temps d'un claquement de doigts, la porte s'ouvre, se lève l'oeil vers le doux nid, regarde, ferme les yeux, apprécie toute cette vie, dévale son tout tendre l'escalier de l'Ouest, et youpsdegloups appuie sur la pédale,

 

à nous deux, ma petite vie, vis moi encore, en corps, j'aime la vie de Là, là, et encore son tout Là, au delà, ici bas, de bel désir.

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 12:54

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Quand un relais superbe, c'est bon de se laisser aller à soi, rien qu'à soi, aussi, c'est vital d'essentiel,

 

il y a souvent un bureau, entre un psychologue et le patient, des fauteuils pour mettre plus à l'aise,

 

mais quand la prise en charge se fait dans le brut de pomme, à mains nues, dans tous les sens de l'être qui se vit, c'est un fort bel moyen pour y voir de plus clair dans le réel,

et pour le jeune autiste, avoir bénéficié, dans le Nord de prises en charges psycho éducatives dans le vif de vie, fut immense de progrès à connaître, car pour avoir des chances de plus près de juste, il faut se mêler de près, de très près, à la personne avec ses difficultés, et se vivre ressentir dedans, en turbinant sa tête, pour penser l'aider à avancer, grandir,

 

la prise en charge du mercredi est ainsi faite, et c'est une immense chance de vie, pour lui,

 

quel bonheur, en tête libérée, de les laisser à eux deux, pour leur après midi de cinq heures, quand enfin il exprime

* c'est bien de ne pas faire comme mercredi dernier, c'est bien de changer,

 

alors le repos se prend, beaucoup de vie aussi, la place du petit bourg, une fin de marché, des gens, leurs vies, des sourires, des crispations aussi, de la vie, du souffle, c'est qu'il en faut de ses ondes paisibles, pour retrouver une respiration tranquille et apaisée,

 

car c'est tellement aux prix de grandes luttes, qu'on avance son chaque jour, dans un vécu en autisme, et les deux derniers soirs si costauds de vie à se donner dedans, de plein, aux bouts de ses extrémités, pas d'autres choix pour le voir grandir encore, en souplesse, en rebondissement possible, en attention, en idée fixe qui prend toute la tête à évacuer par le raisonnement et non pas par la sanction.

 

Cela prend beaucoup de temps, beaucoup de patience,

mais quand cet échange à nous trois à midi, quand l'entendre exprimer ce qui est mieux pour lui,

 

c'est saisissant de vie encore à pas louper, c'est pourquoi je me vis, même si parfois le corps hurle son poufdeouf réclamé,

 

en faim de vivre du plus tranquille instant!

 

Place à la vie dans tous ses états d'être, dans le vivre, pour donner vie et vivre.

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 19:57

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Par la grâce du ciel,

chaque seconde se vivre,

est une offrande.

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