Il ne faut jamais que j'oublie, que ses mains, que sa voix, que ses oreilles, que ses pieds, que son nez, que ses yeux, que son palais,
il ne faut jamais que j'oublie,
cette joie chez le torréfacteur, après l'ESAT SACAT, convivial, sympa, de la chaleur, ses bonheurs à lui, son chocolat chaud,
cette discussion, ces partages en Toto, à trois, lui,la dame.....................et moi,
cette entrée parfaite en piscine, le groupe, l'aquagym,
sa sortie olympique, pas de blocages, que du bonheur son simple,
l'arrivée en maison, sa cuisine près d'une heure,
et ce délicieux crumble de leurs deux mains, à eux, les chef et marmiton,
la fondue de poireaux, le poisson,
une chance, des chances de connaître tout cela,
pourtant un crakboumhue, la SACAT à cultura, lui aussi, les dvd, il en parle, des rappels, cela donne des frissons, une chute libre, lassitude,
ce soir est calme,
en mère de lui,
et quand en revenant de St Nazaire, j'avais un sursaut des vingt cinq années en autisme à vivre, mais comment que j'ai fait, mais ai je fait tout cela, encore ce soir, ce travail de tête,
en autisme à vivre, il n'y a pas de laisser aller possible, tout mot a son importance, le regard, une attente, le déclic...
QUEL POUFDEOUF, quand même, mais quel amour dedans, insoupçonné bien à l'avance, on se surprend à être quelqu'un si loin de qui on pensait être...c'est la vie qui révèle qui on est, dans la vie, d'actes vécus, sans mots, dans le silence vécu, de ses grâces jolies...