La quiétude s'apprécie, après de tels tumultes... Merci ma vie mes forces quand dans un calme plat, résister fut possible...
Vingt degrés de moins par rapport à hier, ses 36 degrés, la vie sa montagne russe, quand on ne peut réagir, viser ses meilleurs doux, son tendre au plus près, la vie sa belle vraie, en amour simplement, qui aime faire du bien quand il aime son ciel.
Quand *alentour qui fut proche
Il y a plus de trente ans
Cherche en toute puissance
A diriger le chemin de l'*autre
Comme c'est bon deux lieux
Pour se protéger encore
Il a ceux qui se plaisent
A faire du mal autour
Pour s'imaginer roi de la situation
Et la force de *levivre
Permet belle extraction sa paroi sa blindée
Merci la vie apprise
Ô le respect pour soi est une nécessité
La paix en tout dedans
Est un régal ses sens
Quand de belle conscience
On souhaite juste *levivre
Au plus près de se *levivre
La vie en apprend son chaque jour,
et au fil du temps permet de plus en plus,
une sérénité qui se vit lâcher prise,
le courant de la vie,
c'est bon dans son milieu, à se laisser flotter,
sans chercher s'accrocher à des mauvais repères,
tout au milieu son flot avec belle distance,
l'ouverture de *levivre permet de fermer les yeux.
C'est fort paisible, de ressentir, comme la vie...
C'était fort bien hier, si bien, la réunion annuelle des familles,
de rentrer dans son cadre de vie, en ESAT SA ESAT,
au jeune homme autiste de vingt six ans,
de s'enrubanner d'enthousiasme de l'équipe,
cela fait du bien,
et quand avec ses collègues,
devant le public de 120 personnes, dixit une certaine,
un temps de blocage, et puis, au micro,
il se lance débit rapide pas très fort,
recommence, cette fois on le comprend...
Ah que oui Ô de oui, je le comprend, renversée sur ma chaise,
lui à l'aise, avec ses collègues, les professionnels,
en mère oubliée, pendant près de deux heures,
juste un verre et un gâteau, partagés,
et puis, faire asseoir dans la Toto, une collègue, elle est au foyer,
sa trisomie, ses difficultés à elle, sa gentillesse, sa présence jolie,
et lui, qui s'asseoit par derrière, élégant, son charme singulier,
une fort grande fin de journée encore,
que le coeur n'en peut plus de battre, de drilindriling de *levivre...
A 17H30, la toto part vers une réunion de parents, en ESAT SA ESAT,
si peu de temps vrai depuis le retour, la tête ses brouhahas,
sur des aspects intimes de *levivre,
du découragement, de la fatigue,
pourtant le jeune homme autiste au top de lui, Nord et retour à l'Ouest,
mais cela va repartir... en forces lumineuses de *levivre...
la porte fenêtre ouverte laisse entrer la lumière,
un bouquet de marguerites blanches vient de s'installer,
le cours bousculé dans sa vie d'ici, après des remue méninges encaissés...
le petit jardin guide sa barque, entre chants d'oiseaux et silences,
les murmures des fleurs si jolies apaise, le petit gazon bouillotte,
le petit bois resplendit de grandeur de *levivre,
plus encore quand des épisodes épuisants...
La valise à roulettes se range de son voyage, dans le Nord de naissance, où elle ne s'est plus,
c'est même son magique, elle aime redescendre vers son Ouest chéri,
là est son seuil de vie, son canot de *levivre, les beautés leurs caresses,
c'est tellement joli, la délicatesse des gestes...
Hier après midi, une belle envie de rêver de me laisser aller, et pourtant, autant le faire de suite, alors...
quatre heures sur le dossier MDPH, pour le renouvellement AAH, statut de travailleur handicapé, carte d'invalidité, poursuite du studio en foyer d'hébergement,
et c'est UNE CHANCE,
un seul dossier pour ces quatre demandes,
il y a des années qui ont demandé un dossier pour chaque point,
et remplir, et faire des photocopies, et envoyer le certificat médical pr l'avoir la semaine prochaine lord du rv prévu, et puis attendre le bilan de la chef de service de l'ESAT, des papapiers par tout dans le petit séjour, le vase vidé avant le départ, les lys laissent tomber leurs étamines qui éclaboussent la nappe blanche...
pour la tutrice si heureuse de signer de sa petite main, le dossier est complet, manquent deux papiers de deux pros!
Et ce matin, aller vers la mairie, un courrier du foyer demande de redemander l'aide sociale, demandé il y a sept mois, leurs coups de fil, finalement le conseil général enverra juste une réactualisation à faire, fin Septembre...
et faire une pointe vers le foyer, pour se faire rembourser la PCH foyer, il faut faire remplir une feuille chaque mois des jours présences maison, avant la pch domicile agissait en direct...bon, c'est ainsi...
une vraie petite entreprise humaine que de *levivre en handicap, son temps de réel...
Alors? quand tout est fait pour les treize heures, le régal de se laisser aller, à quoi je peux bien avoir envie, la valise peut attendre,
un petit repas au milieu d'autres, puis un retour maison, encore deux coups de fil, au conseil général, à la société de services, histoire de valider, de mettre les points sur les i...ententes cordiales!
et puis apprendre qu'il y a, maintenant, au conseil général, un secteur AUTISME! yaouh! c'est super! quelle navigation avec eux depuis huit mois...pour ce voyage au long cours, autant le commencer bien, pour le meilleur en foyer d'hébergement.
à pieds, le tour du bourg, les hirondelles, les palmiers, un arrêt où Isabelle torréfie, nos papotes, puis des courses, de l'air du temps dans le cervelet aéré...
un petit quart d'heure pour la valise à roulettes vers le Nord...comme si c'était à côté, sans penser à demain, pourtant 8h de trajet avec les arrêts...et tout cela dans le zen, avec une tête à penser au plus rapide, au plus zen, hors le vécu d'autisme de toutes ces années passées, sur le chemin derrière!
comme il est bon de connaître cette douce libération! c'est immense de joies à savourer ce temps! à planer à être en apesanteur, en état d'hynose, de savourer, d'aimer plus encore ce temps disponible!
Merci la vie à l'Ouest, à bientôt, à dans cinq jours...tu vas me manquer ma vie d'ici bas,
mais comme je t'emmène ma vie intérieure, tout va, la valise porte juste des vêtements...sourire...
L'oeil se rapproche, se demande si il voit bien clair, si il ne rêve pas, une libellule s'est posée sur une feuille dans le petit jardin...
Mes écrits, mes pulsations mon âme, mes images, merci de les laisser, ici, dans mon nid d'être.
