Parfois, comme ce matin, je me réveille ébouriffée remplie de ce tellement de libertés possibles qui m'arrivent, après toutes ces années derrière parfois si étouffée dans cette vie à accompagner en autisme, tellement de tant de tellement, parfois l'immense liberté peut ressemlbler à un grand vide, et puis fort vite, les joies de la combler par des choix de l'instant, comme cela, d'abord ce tour du bourg, me poser un café, quelques mots, la petite rue de l'église, des sourires, des connus, cela fait du bien, cet après midi un RV sur Nantes, et bien du temps avant, après, du temps après lequel je ne cours plus, du temps du plein son temps, comme cela fait du bien, comme je n'en reviens pas, je l'aime tant mon temps à moi aussi...Tout à l'heure, la toto passe une vitesse, sa main s'envole, ondule l'air, comme c'est frais ce tout cela, la voix fredonne un je ne sais quoi, la taille vague tendre sur la banquette, inespéré ce tout cela, si durs des temps qui sont derrière, que celui si son léger d'être qui laisse toute la place d'être, c'est incroyable, c'est sans un nom, c'est si puissant, parfois vertiges, un équilibre nouveau dessine *levivre, contours sacrés des précieux de vie, tendresses des doigts leurs beaux partages, la belle richesse que d'être en vie...pourtant parfois les matières d'être si neuves si inattendues, se cherchent un peu, pour que la matière de la vie, sa mémoire vivre, résonne bien fort, comme c'est bon, les pores qui vivent, l'oeil tout ouvert, le pied alerte, la santé bonne, de grandes chances...