Ce fut costaud là haut, en remue méninges de têtes,
et comme si voir ma mère dans cet état là, n'était pas suffisant,
il a fallu de mes pieds posés dans sa chambre d'hôpital, face au docteur,
exposer clairement les dires de ma mère entendus, au téléphone,
à distance, pour les soins dans la nuit...
et comme la chance d'une bonne idée de la voir,
en début d'après midi, puis ensuite en début de soirée,
le destin m'a permis d'être là, quand docteur et chef de service sont revenus,
ensemble...
on a repris clairement, le chef de service s'est excusé bien fort auprès de ma mère,
d'autres plaintes lui étaient parvenues...
la rédaction d'un écrit, nos signatures, de vrai...
il y a deux personnes la nuit pour trente malades,
MAIS, si on doit attendre, parfois c'est vrai, et bien réel,
ON NE PEUT TOUT ENTENDRE,
j'ai bien exprimé que des mots dits étaient de la maltraitance verbale,
ET QUE LA PERSONNE AGEE, HANDICAPEE, FRAGILE,
MERITE LE PLUS GRAND RESPECT.
C'est une lutte de *levivre.
Mon souhait le plus profond, en traversant ce couloir,
c'est que ces personnes sans gestes possibles sur leurs lits,
soient respectées dans leurs douleurs, HUMAINEMENT,
ce serait déjà un pas immense pour qu'elles soient plus apaisées.