...

Il rentre dans la Toto, souriant,

*regarde maman,

une coccinelle s'est posée sur sa jambe,

il ouvre sa vitre, la prend délicat dans ses mains,

et la met dehors

*je l'ai pas tuée,

comme c'est précieux de vie,

ce matin, une montée d'angoisses,

l'a surpris à déchirer son polo,

*tu viens me chercher à la navette

*je dors où ce soir, pas en foyer d'hébergement,

la route est longue, mon fils,

on prendra tout le temps essentiel,

pour que tes ailes te volent, paisible...

LA VIE!

comme c'est beau quand la main caresse le bourgeon,

et que la vie onde ses bienfaits en tout dedans,

à vie!

le petit jardin offre ses douceurs, le petit bourg ses mots,

la lecture des jolis, l'écriture des tendresses,

des gens, de la vie, des précieux,

c'est peu, c'est Tellement!

cela sourit joli.